Day & Night

Si les spots où l’on free-ride ont une incidence sur notre psychologie, il va de soit que l’alternance du jour et de la nuit sera déterminant sur nos subconscients. Oui, en ski, en surf, en skate, les deux premiers préfèrent toujours le jour, alors que l’on peut en skateboarding ou surtout downhill, profiter de la nuit pour s’employer. Choisir des avenues désertes, des boulevards abandonnés, des rues vierges de toutes contraintes autoroutière, urbaine ou usité des usagers. Ensuite vient évidemment le style de spot, avec son style de pente, son style de courbe. Et là, certains endroits auront délibérément une influence psychologique sur le ou la pratiquante qu’on trouve. Mais la ville recèle cette chance incroyable de l’éclairage publique. Clin d’oeil extraordinaire au siècle des lumières, puisqu’on préserve ce nom glorieux en lien avec la littérature de la même époque, soit de 1750 à 1850 dirais-je approximativement, période de la dispersion de ce même éclairage publique, avec là aussi un déploiement de l’indoor vers l’outdoor…