L’alternance des saisons

Et oui mesdames messieurs, j’ai saisi ma plus belle plume, non sans panache de skateur, pour m’adresser à notre président afin de lui signifier que notre planète était en danger ! J’ai même glissé l’info au passage à Anne Sophie Lapix. Autrement dit, votre humble serviteur de blog ne se moque pas de vous, c’est la strict vérité. Nous sommes en 2019 et je me bouge pour ma planète. Car la neige est en danger. Au delà de cette sensibilité exacerbée développée par votre humble serviteur, sans doute à cause de cette passion folle pour les champs de neige poudreuse, il y a une raison hydrique tangible à ces raréfactions pluviométriques qui nous étreignent en été. 4 saisons c’est magique, il serait dommage que l’humanité réduise à la saison des soldes notre équilibre climatique. Et oui, mesdames messieurs, ma lettre est restée au rayon des absences de réponses, classée parmi les citoyens fichés pour dérive psychologique. Tant pis, j’ai pris mes responsabilités pour la terre. Dans les magazines ci dessous, les saisons sont mélangées.

L’affluence sur les spots

Plage bondée, domaine skiable surpeuplé, événement de free-ride à roulette archi complet, nous sommes nombreux, très nombreux à vouloir tirer notre épingle du jeu de la glisse. Comment gérer ce genre d’inconvénient ? Eviter les heures de pointes, de l’après midi, trouver des petits événements confidentiels, partir tôt le matin dans les vagues, ou tard le soir, lorsque la marée le permet, même chose en montagne, lorsque la poudreuse est là… Cela ajoute un piment supplémentaire à cette quête de la glisse parfaite… Mais il y a des solutions… Parfois, lorsque j’arrivais au télésiège de ma station de moyenne montagne, je choisissais de remonter la pente à pied, plutôt que d’attendre bêtement tel un mouton, ou un pigeon. Après tout j’étais là pour faire du sport, et mon équipement (des snowblades) me permettait cette fantaisie. En 45 minutes de marche j’avais atteint le sommet du télésiège…

Le secret spot

On a tous un spot caché, et celui ci valait la peine d’en parler… C’est le chemin des trois Chatels, situé à la sortie de Besançon à droite après la porte taillée. Cette route conduit à la chapelle des buis, et sont dénivelé, ainsi que la qualité de son goudron mérite le détour. Cependant à l’heure ou vous lirez ces lignes, sachez que le goudron aura sans doute été dégradé par l’hiver la condensation, et les passages de camion, ce qui le rendra moins pratiqué. D’ailleurs, je crois qu’il est tombé en désuétude. Bref, à vérifier. Toutefois, c’est un spot dangereux voir extrême un peu comme Lombard street à San Francisco… ou bon nombre de route Valaisanne. A voir également le spot de la Malate que votre serviteur à abondamment pratiqué avant 2012, mais sa fréquentation le rend difficile et surtout son goudron là encore se dégrade sérieusement.