Sur les t-shirts des mecs au gros bide, pour les publicités de tronçonneuses, sur les séries spéciales de voitures, en affiche 4×3 pour des robots ménagers, pour les vacances à la montagne, sur les casquettes des enfants, sur les bouteilles de shampoing, sur les canettes de soda, dans les magazines, à la télévision pour les publicités d’anti-âge, pour les chaudières à gaz, virale, totalement virale, la glisse s’est imposée comme un symbole vide de sens dont il appartient à votre humble serviteur de trouver avec vous une signification. Liberté ? Action ? Fraicheur pour le surf et le ski ? Audace ? Adrénaline ? à vous de choisir, quoi qu’il en soit, il sera difficile de passer outre ce phénomène de société de consommation, qui nous impose le dictat de sports extrêmes…
Eloge de la lenteur
De nos jours, nous sommes tous prisonniers de la vitesse. Tout nous pousse à nous dépêcher, en particulier lorsque l’on utilise un skate ou des rollers. Oui, pour ma part, j’ai longtemps été grisé par cette élan moderne capable de vous procurer des sensations d’équilibre heureuses… …la liberté étant totale. Alors comme le préconise la docteur Freestyle ; il est inutile de monter le tempo sur des roulettes, puisque l’élan vous fera gagner du temps ! (fake source Trasher magazine) Alors vous verrez cette simple pastille vidéo, qui montre tout l’intérêt de pouvoir aller lentement sur une planche. Plus de peur de chute, pas besoin de protection, et du cool ! C’est la détente assurée ! Et tout en gagnant du temps… Ce qui permet ensuite de jongler sur l’ambidextrie, mais cela sera pour un prochain sujet, où pas… Et puis c’est tellement cool de rester peinard… Music from earth wind & fire with courtuaesy used !
Big rando, big Mac Do
French joke :
C’est Gibus de Soultrait, Joel de Rosnay et Jean Edgar l’Artigault qui sont en terrasse à Biarritz. ils prennent l’apéro tranquillement en parlant de ce mickey de l’outdoor qu’est Vincent Boucard. Là Gibus demande aux autres :
- Peut être qu’il refera le passage de la canopée sans casque…
Jean Edgar boit un coup de mousse. Joel de Rosnay ajoute :
- Il remontera peut être à Tignes faire un couloir en free-style !
Jean Edgar reboit un coup de mousse et demande :
- Il serait capable de tenter Bellara avec un Stand up Paddle de location…
Et là une serveuse arrive et dit :
- Le prochain truc extrême qu’il va tenter de faire, c’est d’essayer de me faire la bise sans bafouiller !
Phénomène mortel
La liste des disparus est longue : Sara burk, Karine Ruby, Régine Cavagnoud, Eddie Hakaw, André Pierre Rehm, Jay Moriarty, Jourdain, Sam Towbridge, Sam Jackenthal, J-p Auclair, Bruno Débauché, Andy Irons, Marco Siffredi, Malik Joyeux, Tristan Picot, Andréas Franson, Neal Valiton, Erik Roner, Elio Canestri, la liste n’a pas de fin. Alors, pas d’oraison funèbre, discours où autres conneries, juste une pensée pour ces disparus du free-ride, de l’extrème. Pourquoi ? Parce que la vie est une putain de drogue, dont nous sommes addictes au point de trouver la mort. J’hésite toujours à considérer comme des heureux veinards le firmament des rideurs, ou les victimes de la bêtise humaine la plus absurde. Pour leur mémoire, par respect pour leurs proches, je vais me taire, et repartir bosser d’abord, rider peut être.
Proposition de concept grand public
Voilà, le concept est simple, il s’agit d’un concours d’élégance pour la pratique de la descente sur l’avenue Foch de la ville de Besançon. (ou une autre avenue en descente qui ferait l’affaire)… Prendre possession de la ville pour réaliser un événement de descente en milieu urbain, bloquer la circulation, et apporter un module sur le parcours… Ce serait une grande fête de la descente, et nous pourrions remonter la pente à pied, tranquillement… reste à savoir si mon idée marginale aura un écho auprès des pratiquants, auprès de la municipalité, auprès des habitants… Et là ça tourne au cauchemard, un tel événement demanderait une coordination à toute épreuve, capter les gars et les gonzesses du Mercuro Crew… Difficile à faire… Mais pourquoi pas proposer quelque chose de frais dans la région ?
Rue de la liberté
Immanquable, cette rue au nom mythique, n’est autre qu’un passage banal dans l’intrication des nombreuses rues et avenues de notre ville… Cependant, elle est en pente et son usage en freeboard est un must ! Comment ne pas la pratiquer… Ne serait-ce pour le symbole de ce que représente son nom… Et puis la cuvette Bisontine, regorge de petites rues de ce type légèrement pentue, toutes propices à la descente soft downhill, impeccable pour un papy du skate pour moi !
Compétition Européene
Rien de tel qu’une bonne confrontation au dépassement de soi pour retrouver les tréfonds de vos tripes ! Et oui, le monde de la compétition ne recèle pas moins de contradictions, car certes en prônant, le respect des autres, le dépassement de soi, mentionné plus haut, et l’absence de compétition destinée à « battre » ces adversaires, j’ai moi même participé à ce type d’événement ou la baston régnait en maître. C’était en 2001 et 2002, il y a vingt ans en 2022 ! Coupe d’Europe de descente, coupe du monde de descente ou je n’ai récolté que quelques places d’honneur, tant la marche en le microcosme du roller Bisontin et l’élite mondiale était haute. J’en garde toutefois un souvenir passionné. Rest aujourd’hui à militer pour stopper ces compétitions de manière à privilégier le développement personnel dans l’accomplissement de ces performances. Champagne Patron ! Vous reconnaitrez ici Luc, Daniel et Oscar, sur le podium de Leysin en 2001…

Shiastu et bien être Suédois
La santé et le bien être sont pris en compte très sérieusement par votre humble serviteur, et ici, aujourd’hui nous allons voir que les soins Shiatsu de Lorraine à l’institut Osaka de la rue de Belfort à Besançon sont un réel bienfait pour tout un chacun. Le soin apporté recentre, détend, repose, ressource, créant un véritable apport de santé, grâce à l’effort de Lorraine. Pour ma part, la concentration étant très importante, c’est également pour le volet mental que je choisi de suivre ce soin par Lorraine, car la force psychologique d’un free-rideur est un aspect qui ne doit pas être négligé. Merci Lorraine !
L’alternance des saisons
Et oui mesdames messieurs, j’ai saisi ma plus belle plume, non sans panache de skateur, pour m’adresser à notre président afin de lui signifier que notre planète était en danger ! J’ai même glissé l’info au passage à Anne Sophie Lapix. Autrement dit, votre humble serviteur de blog ne se moque pas de vous, c’est la strict vérité. Nous sommes en 2019 et je me bouge pour ma planète. Car la neige est en danger. Au delà de cette sensibilité exacerbée développée par votre humble serviteur, sans doute à cause de cette passion folle pour les champs de neige poudreuse, il y a une raison hydrique tangible à ces raréfactions pluviométriques qui nous étreignent en été. 4 saisons c’est magique, il serait dommage que l’humanité réduise à la saison des soldes notre équilibre climatique. Et oui, mesdames messieurs, ma lettre est restée au rayon des absences de réponses, classée parmi les citoyens fichés pour dérive psychologique. Tant pis, j’ai pris mes responsabilités pour la terre. Dans les magazines ci dessous, les saisons sont mélangées.
Ultralibéralisme
Deux libéralismes s’opposent clairement. Celui de vos capacités personnelles, et celui de vos capacités économiques. Vous pouvez avoir les moyens de vous payer une session de surf sur Jaws à Hawaï mais être totalement incapable de la surfer correctement. Et inversement, je serai capable de skier en poudreuse en Alaska, après une dépose en hélico, mais je n’en ai pas le budget. C’est ce que j’appelle l’opposition de deux libéralismes, l’un de déterminisme économique, l’autre de déterminisme personnel. Et les deux sont tantôt en opposition, tantôt en réunion, alors pour être en parfaite symbiose avec sa carte de crédit, il faut savoir faire preuve d’entregent. Certaines choses sont gratuites, comme prendre son skate et partir en bas de chez soi, mais cela ne rapporte rien. Faites attention, acquérir des milliers de vues sur Youtube n’est pas acquis au premier venu.
Qu’est ce que la glisse ?
Vous n’aimez pas les surfeurs ? Skieurs et autres gredins publique passants, roulants, glissants devant vous ? Et bien, sachez que leur rapport à la glisse est déjà en vous. La glisse vous encercle, elle vous contamine, elle vous guète, elle vous épie et vous, vous l’ignoriez. Sans elle, votre quotidien serait extraordinairement différent. La glisse est partout. Elle se cache sur vous quand vous enfilez vos vêtements le matin ou lorsque vous vous savonnez sous la douche durant votre toilette. Elle est aussi infime que ce geste spécifique avec votre carte de crédit lorsque vous utiliser un distributeur de billet ou, alors, elle sera gigantesque quand un avion glissera sur l’air, tout comme un paquebot sur l’eau. Elle se cache, profondément tapie au coeur d’un moteur à explosion ou les pistons embiellés vont transformer l’énergie de combustion en mouvement rotatif grâce aux segments, glissant entre les pistons supports et les cylindres en alliage d’aluminium. Elle surgit, d’une puissance mal maîtrisée, une roue de votre véhicule patine, ou on l’utilise pour vider un chargement, on benne, vulgairement. Elle est encore là, dans tous ces mouvements mécaniques de puissance destinés aux engins de chantiers dotés par la puissance hydraulique de vérins coulissants, comme un trombone d’une fanfare, comme un archer de violoniste, comme une balle dans une canon de revolver. Une petite cuillère au fond d’un assiette à dessert ou un pinceau déposant une touche de bleu sur un tableau. Poétique et gracieuse, chaussés de patins sur la glace elle nous porte sur une tradition Ecossaise lointaine, ou à Saint Petersbourg, en silence et sans efforts, dans l’élégance et le sport. Voulue ou pourchassée, la glisse ne cesse d’être à nos cotés ; et sexuellement que se passera-t-il ?
L’affluence sur les spots
Plage bondée, domaine skiable surpeuplé, événement de free-ride à roulette archi complet, nous sommes nombreux, très nombreux à vouloir tirer notre épingle du jeu de la glisse. Comment gérer ce genre d’inconvénient ? Eviter les heures de pointes, de l’après midi, trouver des petits événements confidentiels, partir tôt le matin dans les vagues, ou tard le soir, lorsque la marée le permet, même chose en montagne, lorsque la poudreuse est là… Cela ajoute un piment supplémentaire à cette quête de la glisse parfaite… Mais il y a des solutions… Parfois, lorsque j’arrivais au télésiège de ma station de moyenne montagne, je choisissais de remonter la pente à pied, plutôt que d’attendre bêtement tel un mouton, ou un pigeon. Après tout j’étais là pour faire du sport, et mon équipement (des snowblades) me permettait cette fantaisie. En 45 minutes de marche j’avais atteint le sommet du télésiège…
Compréhension de la montagne, compréhension de soi
La montagne est un environnement tout d’abord hostile, il faut savoir économiser ses forces et faire preuve d’intelligence pour s’aventurer là haut. Comprendre les pentes, lire les massifs, déjouer les pièges, ne pas suivre de mauvaises pistes, toutes les traces ne sont pas bonnes à suivre. Et ce n’est pas parce qu’une personne est déjà passée que vous pourrez suivre sa voie. C’est là où la compréhension de soi recèle toute l’importance de savoir qui l’on est, de quoi l’on est capable, et où vous irez skier. Faites attention, mais sachez vous faire plaisir dans l’effort et rappelez vous : Lorsque l’on monte, on doit forcément redescendre.
Le home spot
Si je vivais à Biarritz, je ferai du surf à la Gravière, si je vivais à Chamonix, je skierai sous l’aiguille Verte, si je vivais à Lausanne je roulerai depuis Epalinges, mais je suis à Besançon et je dois m’adapter à ma ville… On à tous un home spot est son importance dans notre manière de penser l’engagement est déterminant. En fonction de sa renommée, ou de votre motivation, il faudra jongler entre les deux pour trouver votre style, votre voie, vos tricks… Certains sont plus heureux que d’autre, c’est vrai si j’habitais un village dans la Bresse, je m’ennuierai à faire du slalom freestyle à roller et du dancing en longskate… Le tout est de savoir s’adapter à son environnement et non pas l’inverse. Adapter l’environnement est couteux et nocif pour la planète. A bon entendeur ! Salut !
25 ans plus tôt
25 ans plus tôt je termine mon service militaire, et je suis happé par la fougue de ma jeunesse et la liberté du travail d’un monde qui change avec l’arrivée d’Internet. Le ski, le roller et très vite le surf… Pas un grand intérêt pour le boulot, mais qu’est ce que je suis assidu au sport ! Les magazines de l’époque montrent le début des back-flips, qui deviennent en 5 ans, la nouvelle norme pour aujourd’hui être banal. Lorsque je regarde en arrière je pense être un vieux ringard aujourd’hui, pourtant, personne d’autre ne pratique comme je l’ai fait. Alors je continue, à ma manière, sans voltige, naturellement, mais avec beaucoup de glisse.
Pêle mêle
On trouvait un bob signé par Luc Lenoir, un pochoir Globe, de l’Isostar, des protèges poignets, du parfum Chanel, des Tr Vitesses de Salomon montés en slalom, des roues Kryptonics usées, un paquet d’OCB, du Cicatryl, un gourde de vélo Elite, une cravate, un crayon de papier de maçon, un sticker BeachBro, une combinaison de surf Billabong, une canette géante d’Heineken, un réveil, des forfaits de ski vignette, une canette d’energie drink, de l’huile moteur achetée au Maroc, une corde à sauter, des altères et une K7 d’INXS…
Posez vos doigts sur la marque de la photo

De nos jours, tout est mesuré, chronométré, volumisé, étalonné, toisé, estimé, jalonné, pesé, quantifié, qualifié, répertorié, archivé, comptabilisé, professionnalisé, étiqueté, dimensionné, fiscalisé, narré, protégé, code-barrisé, décrypté, légiféré, réglementé, structuré, prévisionné, cadré, cadastré, limité, nuancé, barré, scanné, emballé, filmé, codifié, palettisé, transporté, acheminé, normalisé, temporisé, casté, politisé, représenté, discourisé, analysé, économisé, interprété, manipulé, simplifié, éduqué, coaché, enseigné, marqueté, fixé, assuré, appréhendé, décliné, segmenté, cotisé, épargné, emprunté, compartimenté, extrapolé, interpellé, interpratiqué, gouverné, fluidifié, dirigé, orienté, rationalisé, complexifié, competitionné, monétisé, argentisé, spéculé, optimisé, transactionné, précisé, cadré, rentabilisé, expliqué, surencherisé, chroniqué, télévisé, médiatisé, sensualisé, suggestivé, dénudé, pornographié, déshabillé, facilité, rédactionné, potentialisé, cinématographié, interchangeabilisé, journalisé, accessibilisé, importé, exporté, marchandisé, proposé, inifugé, alarmisé, sécurisé, préparé, anticipé, stocké, répertorié, informatisé, hyperconnecté, logiciellisé, big-datasé, méthodisé, contractualisé, placé, fliqué, agencé, architecturisé, hypnotisé, adjectivé, masterisé, diagnostiqué, mécanisé, heureusement, il y a ce skate !
Le secret spot
On a tous un spot caché, et celui ci valait la peine d’en parler… C’est le chemin des trois Chatels, situé à la sortie de Besançon à droite après la porte taillée. Cette route conduit à la chapelle des buis, et sont dénivelé, ainsi que la qualité de son goudron mérite le détour. Cependant à l’heure ou vous lirez ces lignes, sachez que le goudron aura sans doute été dégradé par l’hiver la condensation, et les passages de camion, ce qui le rendra moins pratiqué. D’ailleurs, je crois qu’il est tombé en désuétude. Bref, à vérifier. Toutefois, c’est un spot dangereux voir extrême un peu comme Lombard street à San Francisco… ou bon nombre de route Valaisanne. A voir également le spot de la Malate que votre serviteur à abondamment pratiqué avant 2012, mais sa fréquentation le rend difficile et surtout son goudron là encore se dégrade sérieusement.
La peur ce sentiment amical
Les gens perdent le contact avec ces émotions qui sont puissantes… A mon sens, de jour en jour, plus personne n’aime avoir la frousse, cette émotion qui vous glace et vous balance un rythme cardiaque de dingo pendant 15 bonnes minutes… à vous faire flageoler les guiboles et à vous rendre livide… Ce sentiment qui vous procure une adrénaline pure, pas celle des soient disant chasseurs d’adrénaline… Et ces émotions sont dures certes, mais nécessaire à la compréhension de votre comportement, de vos choix, de vos erreurs. Alors n’ayons pas peur d’avoir peur, c’est un sentiment naturel qui mérite que l’on s’attarde sur cette question… Et puis la peur créée des souvenirs, de l’éloquence, de l’authenticité, autant de qualité qui sont devenue indispensable de nos jours.
Le line up là où naissent les vagues
C’est ce sentiment étrange qui me pousse à m’exprimer ici, celui qui vous étreint lorsque vous venez d’atteindre le sommet du télésiège, ou juste après avoir franchi la barre sur le line-up, prêt à scruter les vagues naissantes ou attendant de visualiser sa trajectoire de descente dans la pente… Après une conquête teintée de patience et de méthode, après une attente mêlée d’effort et de travail, après la stratégie et la torpeur, enfin la libération vous enlace. Je souffle, soulagé, heureux mais jamais euphorique, car la suite n’augure rien de très facile, ou d’encore moins simple. Ce sont ces quelques minutes suspendues qui demeurent si précieuses. Je suis plutôt concentré, extatique d’une minute paradoxale, prêt à l’effort mais refusant tout faux pas. L’équilibre entre un engagement franc et massif ne doit pas avoir de complexe, évitant d’être perché tel un extasié en transe aveugle. Je sais ce que je recherche ; faire corps avec l’océan, comprendre la neige. Cette quête est acquise, l’harmonie éclair, vive et immédiate, flirtant avec la limite d’une chute à l’incompréhension du déséquilibre. J’ai ces quelques instants de répits, à moins qu’il ne s’agisse d’un stress ultime avant le run. Le bonheur est là, passé, présent, futur… C’est un plaisir fugace, bardé de doute, comblé d’envie, paré à bondir, sommé de réussir. Et puis quelque chose se passe, d’autres personnes bougent autour de moi, l’élément éolien vous pousse vers l’avant comme le temps qui courre vers cet idéal de toute manière inatteignable, alors à quoi bon attendre, autant se lâcher dans la pente, accepter la prochaine vague, et revenir, peut être, à ce même endroit, une prochaine fois, meilleur, chargé d’expérience. C’est celle-là même que je retrouverai à l’endroit où je l’ai laissée, dans ces quelques secondes inertes et pourtant conséquentes, là où tout commence et tout fini.
Le choix des gommes
Pour les roues en uréthanes, le topo est le suivant ; dureté et diamètre, avec un indice et une taille en millimètres. Perso j’ai fait un choix qui tend à être révisé avec le réchauffement climatique. En effet, plus on trouve des routes chaudes, plus la dureté doit s’abaisser au alentour de 78 ou 76 A, sinon, plus du tout d’adhérence… Et pour le diamètre, j’ai choisi des roues de petites tailles, plus maniable que les grandes… Je descend jusqu’à 65mm de diamètre…
Voici à quoi ressemble la roue lorsque son usure devient harmonieuse…
Diététique du bien être
Voici un cliché pour la pub « comme j’aime »… En fait, rien n’est pire que l’addiction à la bouffe. Pour différentes raisons, j’ai été souvent comme tout les créateurs, dans des phases de dépression et des phases de créations. Vidéo, blog, livres, sites internet, et phases de repli sur soi, manque de moyen, pas de rentabilité, tristesse générale, et lancinante complainte du gars qui à « la lose » … Voici le résultat des excès de bouffe, d’alcool, et de drogue, le tabac, à gauche. Et à droite, le retour de la planche, du roller, du sport, du fitness et de la joie de vivre. C’est le classique de la photo avant après… En théorie…
Maintenance matérielle
Pour rester en sécurité, il est impératif d’entretenir son matériel de manière suivie. Et plus vous vous engagez, plus il faudra suivre cette question. Ici je montre le démontage presque total, de mes Salomon FSK, excepté les roulements, où j’aurai pu démonter les flasques pour les graisser comme me le faisait remarquer David Lenoir.
Vous aurez ainsi tout intérêt à comprendre votre évolution en nettoyant tout simplement vos rollers, d’abord pour l’hygiène, il est important de garder des équipements propres, et ensuite pour comprendre votre pratique, toujours dans le but de progresser. Bon ride à tous !
Expression session
Ici dans cette vidéo, vous trouverez les trois cultes réunis dans la glisse par ma simple planche. Synagogue, mosquée, église, judaïsme, islam et catholicisme sont ensemble rejoins par le trait d’union, le point commune de ma board dans la ville…
Avec une fresque remarquable réalisée par un collectif d’amis taggueur, ce monument de l’année 2015 reste mémorable, mis en musique par Joe Satriani, a cool new way… Il faut être zen, quelque soit sa religion !
Nutrition complémentaire
Naturellement pour rester en forme on peut se contenter d’une cuisine riche et variée, cependant, les problématiques musculaires, et les apports en protéines dans le cadre d’un régime riche en ces nutriments, demande de ne pas abuser des viandes, avec l’impacte que nous connaissons sur notre santé d’abord, cancer du colon, mais également sur notre environnement, avec le coût de la viande pour l’agriculture. Voici donc une solution favorisant la croissance musculaire…
L’hormone de croissance intervient dans différents processus de notre organisme : elle augmente la synthèse des protéines, la masse musculaire et stimule la croissance. Sa sécrétion commence à décroître à partir de 30 ans, entraînant de la fatigue, une augmentation de la masse graisseuse et une réduction de la masse musculaire et de la force.
Pour stimuler la sécrétion de l’hormone de croissance, améliorer la performance sportive et combattre la fatigue, Anastore propose Somatrop, un milk-shake protéiné riche en acides aminés (L-citrulline, L-ornithine, glycine, L-leucine, L-isoleucine, L-valine, L-tryptophane) et un concentré de protéines de lactosérum le plus pur possible afin d’augmenter la masse musculaire.
Somatrop contient également de la levure de bière sèche inactive Lalmin® B200 riche en vitamines B qui participent à la réduction de la fatigue (morale et physique), et à la régulation de l’activité hormonale grâce à son apport en vitamine B6. Inutile de se bourrer la gueule !
Il comporte également de l’extrait sec de graines de fenugrec (Trigonella foenum-graecum L.) titré en saponines stéroïdiennes, des molécules qui contribuent à augmenter les niveaux de testostérone, complétant ainsi l’effet stimulant et régulateur de Somatrop.
Informations tirées d’Anastore.com fournisseur de Somatrop.
Session nocturne avenue Foch
La nuit tous les chats sont gris, disait ma maman… Et bien c’est comme un chat que je saisi ma planche pour me faufiler à la manière d’un curieux skateur, usant d’une insomnie heureuse pour me rendre à un lieu qui est dédié normalement au grand déplacement automobile. C’est une révolution semblable à celle de l’auto, depuis environ 150 ans, nous n’avions plus changé d’usage pour la route, depuis que les chevaux ont cédés leur place à celle des voitures à moteur. Comme dans un rêve cette vidéo..
Sur une musique de Kid Rock, je profite de cette balade pour vous emmener dans un lieu unique, rare, qui vous semblera étrange, et pourtant qui se dédie à la glisse la plus simple…
Aperçu littéraire en rapport avec la glisse
Il semblerait que le monde littéraire souffre d’une triste pénurie de lecteur, les preuves sont là, je l’ai constaté au salon du livre de Besançon « livres dans la boucle »… en effet, je crois qu’un bon nombre d’auteurs s’attachent à un travail politiquement correct qui lisse et dénature totalement les reliefs et caractères affirmés qui font nos identités, produisant au final un choix éditorial des plus banal. Le tout conduisant à une littérature globalement morne ou insipide, presque sans grand intérêt, c’est ce que l’on qualifierait aujourd’hui de roman populaire… Des auteurs qui ne parviennent pas à attirer l’intérêt du lectorat, puisqu’ils ont pactisés avec une littérature censée plaire à tous, et qui ne plaît in finé, à peu de lecteurs. C’est grosso modo mon ressentit de cette foire au livre… C’est aussi la raison pour laquelle j’ai écris « une glisse libre » et « ça part en free ride » alors posez ce blog et courrez lire un de mes livres !
Test de fitness en patin
Comme d’habitude j’ai essayé une méthode de fitness avec les rollers aux pieds pour amplifier sa sécurité active, être capable de maîtriser son évolution et se faire plaisir : dans cette vidéo réalisée en one shoot, pas mal de combinaisons pour l’ensemble du corps, reste les sauts, jumps un peu morne… Pour être en sécurité, à vos rollers fitness !
Rupture d’une freebord alpha
Vous allez voir sur ces photos à quel point la mécanique d’un skat est à la fois rudimentaire mais totalement sophistiquée… Ici le ressort à mémoire de position contient un axe borgne sur lequel est fixé la roue centrale, axe qui à rompu sous le passage d’un gap ou d’une bordure… C’est une panne classique avec la freeboard…
J’aurai pu tenter de réparer le chassis avec un nouvel axe mais c’est en pièce détachée que j’ai échangé mes pièces contre un nouveau chassis du modèle G3 plus performant.
Le quartier de Battant à Besançon
Petite vidéo réalisée en 2013 avec l’aide d’Emmanuel Roy. Emmanuel est un artiste passionné de numérique, et en toute logique, comme il pratiquait le roller agressif, il s’est fondu dans le rôle du caméraman pour donner ce résultat très expressif de ma planche dans le quartier de Battant. Rue Derichebourg, frères Mercier, Battant, Eglise de la Madeleine, réputée pour les intégristes catholiques de la ville. Ici point de prosélytisme mais seulement un intégriste de la glisse urbaine… Quel souvenir mémorable… Surtout les Frères Mercier avec une forte pente à 17% ce qui n’est pas trop visible dans la vidéo… Enjoy !
Un skateur au café de Flore
Sortir de l’habitude, quitter la routine, oublier le quotidien pour se laver de toutes ces mornes médiocrités mécaniques qui jonchent les perpétuels recherches des uns et des autres, dans cette même ville, dans ce même quartier, de notre même génération. Se débarrasser des inévitables refus, se débarrasser des incontournables barrières. Déblayer le noyau familiale de ces caractères immuables, de ces relations sensibles toujours similaires. Rompre les attitudes fermées pour des motivations constamment les mêmes. Retrouver de la fraîcheur, de l’étonnement, de la nouveauté, une surprise, un horizon, une perspective positive, une ouverture rationnelle sur le monde, une proposition acceptable. Guérir de toutes les luttes muettes et intestines de nos gesticulations personnelles, effacer le sempiternelle rouage machinale d’un comportement prévisible, aboutir enfin à une lueur humaine, une sagesse vivante, un dialogue réel. Dépasser le stade du pouvoir d’achat, franchir le cap des potentiels trésoriers et vraiment incarner sa personnalité affranchie de mimétisme. Construire cette osmose entre l’action et la pensée, écrire encore que skater est juste l’audace et sa beauté. C’était mon intention en arrivant au café de Flore, métro Mabillon, Paris sixième, rêvant d’un instant suspendu hors du cauchemar ambiant. Souffler, respirer sur le boulevard St Germain, effleurer une légende, approcher le mythe. Retrouver un sentiment de sérénité cohérent entre quelques sessions de glisses et leur rédactions, humblement, simplement, vraiment. C’est ce que j’apportai à cet établissement comme tant de grands écrivains avaient apportés à mon identité. La terrasse, presque bondée à l’heure du thé, n’offrait que quelques places discrètes. Disponibles entre les rangs de clients serrés contre les tables rondes et les chaises d’une sorte de rotin, j’allai pouvoir m’installer. Envoûté par ce monde, l’escouade des serveurs m’accueillit solidement, à la mesure de la qualité du lieu. L’un d’eux me questionna sur mon envie, je lui dis souhaiter prendre un chocolat chaud, accompagné d’une unique pâtisserie. Il m’installa à une table ou deux sièges étaient vacants. J’avais un peu de chance, sans avoir eu à patienter debout. Entre l’entrée de la salle principale sur la devanture, derrière la terrasse donnant sur la rue, j’étais en train de m’attabler dans la verrière, entouré par le passage des serveurs et une table de deux jeunes septuagénaires parfaitement élégants, presque aristocratiques. Tout autour, une fois assis confortablement, je notai la présence d’une élite de personnages parfaitement habillés, eux aussi, tout droit sorti d’un film de Woody Allen, lingés, distingués par une classe véritable, mieux qu’une érudition, une sagesse assurée. Un cosmopolitisme également souriant, donnait à partager un lieu peuplé par des esprits d’horizons très différents. Ma chemise blanche mal repassée n’était pas à la hauteur. Mais, dénué d’une quelconque honte inappropriée, je sorti mon manuscrit « une glisse libre » et le posa sur ma table sans manquer aux mondanités. Sans rougir, sans faillir, ni fier, ni anxieux. J’étais là, savourant un chocolat hors du commun, accompagné d’un mille feuille d’une recette rare et délicieuse. J’avais presque l’impression d’une même dangerosité qu’avant de partir surfer, avant de partir skier, avant de partir skater. Dangerosité à l’idée d’amorcer une conversation, érudite, argumenté ou philosophé. Je touchai presque un moment de bonheur, évitant ici ou là, quelques obstacles convenu d’une lutte des classes survenue. Mes deux voisins, avec qui je n’avais échangé qu’un modeste, mais indispensable mot prévenant de salutation, réveillèrent ma plénitude brutalement. Détruisant mon romantisme d’un travers indélicat, anéantissant ma distanciation fougueuse de toute mes glisses les plus redondantes, ruinant la beauté d’un repos que j’essayai de préserver, loin, très très loin du monde des brutes et des putes, malheureusement j’entendi l’un dire à son ami, tel un chien se mettant à aboyer, au sujet d’une autre cliente :
- Dis donc, et celle là, t’as vu si elle est bien carrossée…

Session prise de vue avec Camille Dudoubs
Camille est un photographe de Besançon qui n’aime pas les prises de têtes…
Camille sait toujours trouver l’image grâce à son œil de photographe…
Sans jamais se forcer grâce à Camille je n’avais l’impression de travailler…
Ici nous distinguons très bien l’angle de la freeboard fléchi sous mon poids…
Ici en train de saisir la glisse grâce à cette planche captive de toute mon attention…
Nous retrouvons ici le grain typique des photos de Camille Dudoubs…
Encore merci Camille pour ces clichés magnifiques… Camille étant un artiste, nous nous retrouvons parfois perdu dans nos pensées dans les méandres de la ville… à bientôt !
Hello world!
Après 8 mois d’absences pour des problèmes techniques, le blog de glisse urbaine de Vincent revient sur l’Internet… Heureux de vous retrouver… Dans ce blog 2.0, nouvelle version, vous trouverez toujours les archives, mais également des nouveautés avec pas mal de choses en projet, autour de la glisse écologique, projetée dans l’avenir, combattre le culte de la jeunesse et se forger un capital vieillesse, s’adapter, des concepts éthiques, philosophiques, économiques, et bien d’autres choses encore…
