Le réchauffement climatique et la décroissance de l’énergie solaire… Ce sont deux directions opposées. Comme toute démarche RSE, responsabilité sociétale des entreprises, utiliser un véhicule routier pour de la route doit rester particulièrement rare dans le cadre de glissonomie éthlétique. Alors plusieurs infos dans ce documents, avec renfort vidéo. Comparaison entre le style speed, alternant recherche de vitesse en position quasi fœtale, et le freinage en gesticulation acrobatique. Et, le style free-board dont la cohésion reste en mode alpha très mobile, sûre. L’homme de Vitruve ? Prisonnier de son volant, libéré par l’entretien de ses roues. Un carré dans un cercle, l’homme en mouvement, en construction. Dans les deux cas, la destination est atteinte, boxe à l’arrivée du slide. (en cas de chute). Donc, faire preuve de discipline dans la technicité de n’importe quel engin à roulette est indispensable. Rappel routier, le bibi-bob en concurrence avec les trottinettes, réinvente la voiture sans moteur. Un objet hybride, assis, comme la street luge. Sans flexion genouillère, mais l’abdominalisme. Systématique, en commun, l’amorce du freinage, serait slalomée. Décrocher un slide brutal en transition extrême ne concerne pas les pratiquants présents ici en exemple vidéo. D’autres compréhensions à venir toujours sur le blog. Et d’ailleurs, cette langueur douce à à atteindre le glissement est un moment attendu, recherché, préparé, étudié, engagé lors de nombreux free-ride. Reste la question de ce terme Anglais, utiliser sa voiture seul pour rejoindre le spot est préjudiciable en carbone, mais fermer une route pour la sécurité relève d’une complexité logistique avérée. Pour la vitesse ? Les pressés aimeront les casques, les brushings stylés sont aussi décoiffant. Les spécialistes sauront démêler la cinquième saison à venir, entre chaud et froid.
p U b
F r E e – R i d e I s @ s T a t € o F M i n D …
Ist es heisskaltwassermix zukunft ?
… N 0 B o u n d a r i e s !
La route oubliée
Il faut bien savoir que les images de rampe peuvent être produites à gogO, attention sans en être Gaga. Toutefois, le propos de ce topo blogguistique réside dans l’absence d’un lieu de rencontre adapté, à l’esprit du free-ride urbain. Ce qui serait, un endroit où nous pourrions manger, boire, siester, soigner la bobologie, concevoir en plan des customs de roller avec des outils de réparation ou d’échange de pièces de long, pratiquer le stretchin’ ou prier pour Shiva Ganèche au chocolat, pas de concert électrique, à peine une Hi-fi, éventuellement ajouter une rampe verticale, au lieu du bowling, avoir un soin de kiné lambda par du monde, le skate-thé et le café-inline ici dans la bonne vieille ville de Besançon France, reste, sous un autre angle, un marronnier des lieux culturels du centre. Beaucoup de petits lieux pour se rencontrer mais pas d’endroit spacieux ou suffisamment grand pour tout le monde. « Petit coucou à madame la maire, madame Vignot, si elle nous regarde… » citation de Muchel Dricker. Le café des rollers ? Le salon de thé des skateurs ? Non, non. Peut être le bar du free-ride ? Stock de roues usées, roulements à graisser, pads à échanger, du grip Jessup, graffismes en thérapie de message à incruster sur le petit cerveau de matière grisée, de la musique, des retours de webcam de la surveillance de la ville pour les spots, sculpture avec des déchets deck-break, bon plan entre stations, villa de van ensablé oublié sur la côte sauvage du boulevard de la plage, achat de roller, un écran géant, des canapés, des technogyms, une machine à coudre, des DVD, du CBD, un DICO, vente de skate, revente en bourse d’occasion permanente, ressources médias, ouvrages internationaux, magazines, livres, posters, cartes d’embarquement aux télésièges du jetski, annuaire des agences d’intérim, et aussi, je le découvre en même temps que vous, ces lignes, avec des piscines artificielles à vagues, et des frigos à neige skiable, il faudrait aussi ce lieu pour le free-ride à vocation Européenne. Ou l’inverse. Bienvenue aux pros et aussi aux mythos. Aujourd’hui, week-end du 17, 18 novembre, se tenait la bourse au ski de Besançon, avec la question dinguote du réchauffement météo dans toutes les contradictions comportementales. Une session wildstrasse « on a wet » est toujours possible pour chaque rollerskateur averti, sans mégalo prendre sa tête pour une ballon de hand ou ralentir la circulation de manière exagérée. Alors, pourquoi pas l’ancien Forum de la grande rue de Besançon ? Vu que la fièvre est à Lausanne… Pas d’hébergement in situ, prévu à cause du boulot, et aussi de la libido, et enfin une autre tradition Bisontine Française, la nuitée chez l’habitant, ou en hôtellerie…
Buskin’ 4 Hawaii
La découverte d’un autre monde, les possibilités infinies d’un renouveau, le voyage… En free-ride, les mouvements du simple geste d’un souhait avec une main tendue, ou un vol intercontinental de 27000 pieds d’altitude vers d’autres hémisphères, sont, la vie en elle même. Bouger, se déplacer, aller et venir, glisser, sur des vagues, des pentes neigeuses, une route, à vélo… Reste à savoir comment vivre dans cette position déterminée à atteindre un objectif. Car nous ne vivons plus dans le jardin d’eden. Il est aujourd’hui quasiment impossible de se déplacer comme dans l’antiquité ou les hommes et les femmes trouvaient de la nourriture offerte par la biodiversité sur un chemin. Les fruits… Du point de vue économique, il n’est pas possible de survivre sans argent pour régler le sandwich et la boisson. Payer l’hôtel, payer le dîner, payer le taxi, payer le fret des bagages, tout cela n’est pas possible lorsque l’on se consacre exclusivement au déplacement de l’agence de voyage : le but à atteindre ! Une destination… retrouver les personnes que l’on aime. Alors, dans cette promesse de surprises toutes plus étonnantes les unes que les autres, la compréhension et l’action dans le quotidien s’avère être une voie inépuisable de collaborations dans le soutien à la vie des temps qui sont les notre. Arriver dans un village, trouver du travail à la plonge d’un restaurant, bosser le truc en équipe, et avancer vers un destin choisi, ensemble, avec vous. Reste derrière soi, après la suite du chemin parcouru, un souvenir de partage et de construction, ou bien, l’absence, le vide, la tristesse et l’oubli. S’arrêter parce que l’on a pas le choix, ou s’arrêter parce que l’on a envie. Continuer sa route parce qu’on a envie, ou parce que l’on a pas le choix. C’est un peu relou ce voyage permanent d’aller nul part, comme l’évoquait mademoiselle Alicia Keys… Let’s go !
Loyauté
Complètement remettre en question son comportement, ses choix, ses bonnes manières, son discours, n’est pas aisé. Le cosmopolitisme ou la diplomatie des sports de glisses, c’est une opportunité de rencontre, à Tarifa, au Grossglockner, à la superette du coin. Nous plonger dans ces paysages relationnels internationaux, abouti parfois à des incompréhensions pouvant être critiques tant les cultures sont, seraient étrangères l’une de l’autre, si l’on projette free-ride. On est speedé, la fenêtre est brève, le budget est mince. En engageant sa life, erreur peut tuer. Un réglage, un tarif, un coup d’oeil… Essentiels ; franchise, vérité, honnêteté, très peu de place pour autre chose vitale. Le sens de cette communauté : Certains se reconnaissent dans ces voyages réguliers, déplacements exceptionnel, mouvement événementiel, d’autres ; hésitation, omission, dédain, dissimulation, hypocrisie, fourberie, mensonge, dénigrement, moquerie, flagornerie, manipulation, trahison, malveillance, conduisent au drame, direct, ou avec délai certain. Alors ! Promo littéraire ou règlement de leçon. Rien d’autre qu’une définition moderne et actuelle de ce mot en désuétude, bien bloggué ? Le making-off de cet article « tendance » sera disponible sur demande et gratuitement, à l’adresse Internet de ce blog, pour le skateur crade comme Tonton Vincent, ou, pour le skieur élégant comme le prince William Windsor..
Shoppin’ du futur
Le skateboard est un objet curieux dont l’architecture pourrait être schématiquement assimilée à un avion ; un corps unique, doté de trains roulants excroissants. Toutefois, les designers Californiens de la Freebord, dont monsieur Tioemm, réputé pour ces nombreuses recherches et développement sur l’outil qu’est la Freeboard avec des modèles parangonnés tous plus pointus les uns que les autres, fût à l’origine entre autre, de la « monkey grip » qui pourrait être traduite par la préhension du boloss. A force de porter cet objet destiné uniquement à la descente, deux voies d’amélioration s’offrent ici : Le châssis équipé d’une roue libre rétractable pour pousser comme sur un longboard traditionnel lors des tronçons de liaison, et, le porte-skate-amovible, création issue des bureaux d’étude de l’ingénierie confidentielle sur vincentboucard.com, illustrée par la pastille vidéo promotionnelle jointe à cet article… Ces pistes d’optimisation du quotidien restent prépondérante pour garantir la sécurité du pratiquant, nous le savons tous le diable se cache dans les détails. Ainsi, la roue amovible clipsable pourrait être en étude, suite à l’identification du besoin avec des concepteurs Américains plongés dans l’aluminium, ou le porte-skate, blague concrète, devrait constituer des nouveautés techniques dans les années à venir. Ou dû moins une mode, allez savoir ce qu’en feront les acquéreurs ? Ainsi, l’usage de cette planche toute marginale, devrait s’avérer facilité dans toutes ces séquences d’utilisation. Vous noterez également, qu’une planche de skateboard, contrairement à un avion, peut être utilisée en dérivé comme chariot de déménagement, support à plante grasse d’appartement, siège s’assise feng shui, et même, machine de salle à fitness…
Roller Derby Nest
Les états unis d’Amérique, nous ont gratifiés d’un bon nombre d’inventions toutes étonnantes, pratiques, fiables, précises, entre autres ; le Kitchenaid, la Jeep Wrangler, Windows, Coca Cola… Et le Rollerderby. Cette pratique sportive, est essentiellement féminine, chaussé de roller quad, le patin originel aux quatre roues disposées en carré, plus facile à construire que l’inline, et surtout plus stable, sur le modèle de la remorque. Les règles, sont une sorte de mystère, particulièrement compliqué, renvoyant à des rôles qui n’ont toujours pas été traduit en Québécois ; Jammeuse, Bloqueuse, qui doivent franchir des barrages d’adversaires, dans un anneau, avec une prison, et un arbitre au centre, pendant un temps chronométré, le tout en mouvement… Les pratiquantes renvoient la plupart du temps à un livre explicatif des règles, stratégies, tactiques, qui apparaîtrait comme un bon pavé à lire. Un point amusant, serait le surnom du girl power traditionnellement détourné vers un truc subversif, amusant, ironique, tendancieux, original pour chacune des joueuses. Alors, comparé au free-ride, on pourrait croire que la psychologie féminine géniale des USA, aurait choisie de créer un jeu plein de règles, à l’opposé des évolutions masculines de free-ride qui n’en comporte aucune, (excepté ne pas se blesser, quoique parfois certain l’ignore franchement surtout aux USA…). Et donc au lieu de tomber au sol et se faire mal, les filles dans leur très grande solidarité ont choisies de se faire mal entre elles, en se donnant des coups comme au ruguebbie. Si on rajoute la règle de la ligue, pour organiser les matchs, sur la règle des rencontres, le match en lui même, c’est les poupées russes de la réglementation puisque le Rollerderby se pratique malheureusement en club. Ma bloqueuse, jammeuse préférée, pourrait être l’extraordinaire, aux perf de roulage de patins confidentielles et accessoirement classées x, Nicolette Shea, âme sensible s’abstenir, prononcer en Français peut être « chez ». En conclusion certains sports féminins seront toujours d’une complexité admirable pour tout gentleman qui se respecte, avec la pastille vidéo extraites des archives du club Voodoo Vixens, bien remercié avec une bonne claque sur les fesses, toujours plus sympa qu’un slap au sol.
Biofreeze
Ce produit est un spray accessible en pharmacie sans ordonnance, depuis 2016, proposé par les laboratoires Performance Health. Pourquoi présenter ce spray ici ? Et bien deux raisons, la première reste que les pratiquants de roller et de skate les plus sérieux savent parfaitement qu’en dehors d’une compétition rémunératrice à couteaux tirés, une simple chute de balade va corporellement s’amortir de manière inévitable au niveau des hanches, ou des fesses, si vous atterrissez tranquillou de profil ou de dos. La chute de face reste possible bien évidemment, toutefois les mains, ou les avants bras si c’est vite, morflent la plupart du temps au contact. Résultat : Contusions, hématomes, élongations, légères foulures, ne pas encombrer les urgences pour des bobos, cela va de soi. Biofreeze est prévu pour : « atténuer temporairement la douleur en cas d’affection bégnine, telle que douleur musculaire, articulaire, maux de dos, luxations et entorses ». Attention, le spray est exclusivement destiné à une application cutanée, 3 à 4 fois par jour sur la zone douloureuse. Mais, d’abord lisez la notice ! Ne pas appliquer sur les plaies, ni les hématomes. Puis, consulter un médecin s’avèrera nécessaire en cas d’aggravation ou stagnation des symptômes. Il s’agit bien de prendre en compte un trauma bénin, toutefois sensible. J’ai personnellement utilisé Biofreeze avec succès dans des sensations de raideur dues au contact maladroit avec le sol de notre belle planète. Rassurez vous, je ne montrerai pas mes fesses sur mon blog vidéo, ni rien d’autre d’intime d’ailleurs. Et la deuxième raison de cet article Biofreeze ? Et bien aux prémices de ce travail blogguistique, en mars 2019, un échange d’email avec le service commercial de Biofreeze, super sympa, me gratifia du spray, utilisé depuis, avec comme renvoi d’ascenseur prévu, le topo que vous venez de lire. Malheureusement, j’ai abordé un article prioritaire dédié à la thermosensibilité et nos capacités d’adaptation, laissant longtemps aux oubliettes ce deal pour des raisons indépendantes de ma volonté, ce qui est aujourd’hui réparé ! Ensuite, la confidentialité de ce placement produit ne soulèvera pas davantage les notions de coûts et valeurs relatives à ce type de contrat amiable informel et approximatif. Même si la Cnil surveille les « influenceurs » vantant le botox ou les pratiques de la médecine borderline, par exemple, les notions de rentabilité numérique sont aussi complexes, opaques, piratables, nécessitant peut être un Doliprane pour le mal de tête ? (deuxième placement produit, c’est cadeau…) Un prochain sujet économique à part entière sur le blog ? Avec l’aide d’un paradis fiscal anonyme et des Urssaf du Limousin, on va bien se marrer… Et rire, c’est déjà une forme de thérapie face aux blessures de la vie. Rester prudent en free-ride, ce n’est pas parce que Biofreeze marche plutôt bien qu’il faut se vautrer exprès !
Pollution d’uréthane
La glisse urbaine au départ de chez soi revêt un nombre d’avantages certains. Toutefois, il faut considérer à l’usage de nos très chers roller et skate, une seule et unique pollution lors de leur utilisation. En effet les roues dans leurs phases de glissement génèrent une poussière due à la dégradation de leur structure, lors de l’abrasion sur le goudron, rugueux la plupart du temps. Si l’on excepte les emballages agroalimentaires consommés durant un exercice de déplacement destinés à alimenter le pratiquant en énergie, toujours en roller et skate, vous noterez sur la vidéo de ce post, les résidus visibles accrochés au bord des roues d’inline qui s’amoncèlent à chaque session. Alors que devient cette poussière d’uréthane ? Sans doute lavée avec les eaux de pluie, elle rejoint les eaux des bassins versants alluvionnaires pour constituer une pollution en micro particules, à condition que sa structure ne se désagrège pas d’avantage en nanoparticules. Certes, les poussières de gommes automobiles et plaquettes de freins, sont d’une quantité considérablement plus importante lors des mouvements routiers indispensables au fonctionnement de notre société moderne, mais aussi encore plus fines, et donc inhalables. C’est une odeur autoroutière que l’on reconnait bien sur les périf’… Visible sur les jantes aluminium noircies des véhicules roulants. Reste qu’en comparant l’urbain avec le montagnard ou l’océan, les skis et surf génèrent eux aussi des quantités de pollutions beaucoup plus importante que la sortie de patin ou de skate depuis son domicile, c’est indéniable. Pour conclure, un atout persiste dans l’entretien de son roller, puisque lorsque vous retournerez et équilibrerez vos roues, il sera possible de récupérer une frange de ces résidus pour utiliser la poubelle grise !
Dodo le dos
Depuis que les hominidés ont commencés de se tenir sur deux jambes, il y a vraisemblablement plusieurs millions d’années, l’immuable physiologie de la marche reste mécaniquement liée à un ensemble musculosquelettique déterminé par le balancement d’un pied à l’autre, plantigrade. L’alternance du contact au sol des pieds, mouvement d’équilibre et de balancier génère environ 1,5 fois le poids du corps à l’impacte, en fonction de la démarche, l’allure. Excepté si on marche très très très lentement, sur la pointe des pieds, d’accord. Cette pesanteur de la masse corporelle se répercute naturellement dans l’organisme, du talon, au genou, aux hanches, pour s’amortir au niveau du bassin, et des reins, particulièrement les lombaires. C’est médical. Exemple ; posez vos mains sur vos hanches, pouces vers l’avant, et avec les quatre doigts exercez une légère pression sur les lombaires, (les reins) puis commencez à marcher d’un bon pas, voir pas soutenu. Vous allez déceler toute la tension brutale de votre marche, qui se diffuse dans cette partie du corps. Et bien, nos rollerskates, ont participés à cette révolution stupéfiante dans le geste le plus inconscient qui soit pour les humains ! En effet, le roulement, en skating, et l’absence de talon, mais la présence d’une roue, facilitent la rotation du pied dans la démarche. L’effet d’impact au sol est presque totalement effacé, effet d’impact lors de la pronation que les coureurs connaissent merveilleusement bien. La fluidité du geste en roller, le même balancement, mais décuplé par rapport au marcheur, la progressivité du contact au sol durant la phase de roulage, génère cette douceur, qui n’aurait qu’une comparaison à ma connaissance : Le ski. Cette capacité technique à produire une délicatesse dans le mouvement, reste une source prodigieuse d’épanouissement pour la psychomotricité des pratiquants, des patins à roulettes, ou des skieurs… Et oui, alors que chacun de vos pas, raisonne dans tout votre corps, le rollerskateur lui, ne connait plus cette douleur inconsciente, et avance ainsi l’esprit léger vers une destination souriante…
Cinquième année
Et bien très chers suiveuses et suiveurs, ce post commémore solennellement l’anniversaire du modeste blog dont vous êtes devenus les habitués… Alors pas trop de cérémonie ni de protocole, juste un petit coup dans le miroir pour constater que ces 5 années sont écoulées trop vite, à la vitesse d’un bon ride ! Thématique sportivo-culturelle, ce free-ride n’est pas juste un sport que l’on admire pendant 10 secondes durant une image spectaculaire, c’est vraiment un mode de vie à part entière qui vraisemblablement influencerait notre quotidien au plus profond de nos attitudes de confiance ou défiance, que l’on soit un adepte de la glisse ou non, je le constate régulièrement. Consciemment ou non. Cette image folle d’un skieur ou d’un surfeur en saut périlleux ne me concerne plus, toutefois, ni tout à fait touriste, ni tout à fait pro, comme je l’explique dans cette vidéo qui ne se prend pas au sérieux, (c’est la fête également), je reste positionné marginalement dans un univers où les clones sont devenus légions… Tous et toutes à la recherche des mêmes performances, des mêmes coups d’éclats médiatiques, j’offre alors une littérature qui fera la part des choses. Etre bon ne suffit plus, il faut sortir du lot ? Etre imaginatif… Comment ne pas lire et relire ce que ces déplacements prodigieux nous font vivre ? Mais bien plus qu’un outil de promotion littéraire, ce travail régulier de blogging vous offre des analyses, des feedbacks, des comptes rendus de sessions, des intuitions, du ressenti, des explications matériels, bref, tout ce qui gravite derrière ces prouesses, ou simplement ce qui permet de rester un pratiquant, à tout âge. Certes, perso je ne suis plus un athlète, mais je demeure sportif ! Alors partager cette vision d’un univers en constante mouvance est un plaisir que vous apprécierez je l’espère ! Concrètement vous trouverez de quoi alimenter votre envie de free-ride, à majorité urbaine, car oui, c’est le moins cher ! Et de toute façon, on passe systématiquement par le goudron pour rejoindre la mer ou la montagne, donc… A tout seigneur tout honneur… Bon marché la glisse citadine, oui, mais aussi des possibilités vastes, ce qui vous permettra à vous, de trouver votre voie, c’est le cas de le dire… Alors bonne session à vous toutes et tous, et pour conclure, je détourne une citation, comme le disait à peu près notre Cyril Hanouna stratosphérique national, « le free-ride est une fête ! »
Road trip end
Combien sont-ils ? Durant les 25 dernières années, à avoir cédé à l’appel du voyage, inhérent d’un free-ride entier ? Oui, moi-même dévolu, j’ai bouffé de la route, pour atteindre ces destinations exotiques ou dépaysantes. Toutefois, pour certains, le mode de vie nomade s’avérait un choix précis. Le van, devenant cocoon autoroutier, s’est rencontré ainsi que ses habitants, aussi bien sur la côte sauvage océanique Portugaise, qu’au parking des Grands Montets d’Argentière. Véritable mythe, combien étaient-ils en France, en Europe, à risquer ce mode de vie ? J’estimerai leur nombre à peut être environ 5000 routards, ayant tentés de vivre franchement du free-ride à part entière, pour osciller entre jobs saisonniers et sessions multiples, collés au plus près des meilleurs spots ou des chantiers professionnels. Le pari était risqué, même si tout semblait fiable en théorie. Pour ma part, j’ai considéré qu’une berline spacieuse était plus rapide, plus discrète, plus fiable, plus légère et donc plus adaptée au déplacement pour mes aventures de glisse. Toutefois, j’ai un profond respect pour mes homologues rideurs qui ont vécus ce road-trip, ce voyage routier moderne, fantasmé à la Kerouac, affrontant ainsi la terrible équation nécessitant l’approvisionnement du compte bancaire en pognon, divisé par les jours passés à glisser. Aujourd’hui, les choses ont profondément mutées, la pléthore d’écoles et centres d’apprentissages professionnalisent dès le plus jeune âge au métier de cascadeur des glisses extrêmes. Et donc, le van s’embourgeoise, devient camping-cariste… En parallèle, les vans des premiers jours, d’une épopée naissante au fil des années 90, finissent rincés à l’horizon 2025 échoués parfois en free-party ou tecknival, brûlés, abandonnés en mobile-home pas vraiment mobile, ou, pour les plus lucides ou travailleurs, survivent encore, entretenus, parés, contrôle-techniqués. Tous rêvaient d’idéal, combien ont-ils pu toucher les étoiles ? Dédicace à ce mythique bon vieux Mercedes 302 et son chauffeur changeant, qui plusieurs fois, m’avait pris en autostop…
Hyper extrême
L’approche dans nos années 20, particulièrement structurée en véritable science des sports de glisses, convient de considérer une discipline aux racines multiples. Toutefois, la nature dangereuse s’estompe par intermittence, avec des phases calmes ou rien, hors limites, n’est vraisemblablement vécu par les sportifs. Des enfants de cœur, en zone de confort, émaillés ici ou là de quelques ratés, engendrant des accidents, plus ou moins sérieux. La routine. Cependant, si l’on excepte l’accès ludique et médiatiquement fun des sports de glisse, on peut aussi se remémorer une toute autre motivation, celle des volontaires au suicide. Rien à perdre, et au pire, ça leur offrira une notoriété si ça passe. Et dans tous les cas, une émotion complètement dinguotte, unique dans votre vie. Les trompes la mort, les vrais, partent déjà acquis au royaume d’Addès en magnifique zombies authentiques. Une roulette Russe comme entrée dans le « game ». Rien à foutre de rien, mais pas vraiment façon Nekfeu. Dans l’histoire, ils ont jalonnés les récits par leur bravoure hélas perdue. Les aviateurs, les explorateurs, les navigateurs, pompiers de Tchernobyl, beaucoup sont morts sans jamais revenir, tout en sachant au départ. L’extrême est un peu semblable aujourd’hui. Une vie établie chiante, pas de futur optimiste, des rêves inaccessibles, des problèmes d’argents, des problèmes d’amour, un monde professionnel esclavagiste, le dégout généralisé du monde, seraient autant de raisons de s’acheter une wing-suite et tenter de se poser sur la Seine depuis le troisième étage de la Tour Effeil, sans ouvrir de parachute, façon ricochets, canard à l’amerrissage ? C’est tendu, mais ça peut passer ? Ce serait inédit. En bref, quand la déception du quotidien de la vie vous étreint, rien ne vaudrait le grand shoot d’adrénaline ? Prendre le chemin du free-ride, pour aller plus loin que ce que l’on imagine, dans tous les domaines, pour l’acteur et les spectateurs. J’ai toujours eu une interrogation profonde pour ce comportement éliminant toute pensée de votre cerveau face à renouveau spectaculaire inopiné. Respect ou défiance ? C’est une lame à double tranchant, qui vous élimine si vous la manipulez par inadvertance. En France, nous serions des lopettes à côté des Américains, des Russes… Au début de cette discipline, c’est pour cela que l’on nommait le sport ; Extrême. Aujourd’hui, les disparus nous ont appris par leur don de soi. C’est là qu’une nouvelle notion pourrait émerger, repoussant encore les limites, après tout, l’hyper-extrême ? Si, les fondations ont évoluées. Qui sera motivé ? Ou pour illustrer mon propos ci dessus, qui sera assez désespéré ? C’est le cas du voyage sur Mars. Taïg Khris fut un exemple en rollerskate, mais à part des voltigeurs de back flip sans casque sans pads, distinguer d’autres folies en patin se fait assez rare. Après ce nivellement partant de la base vers le haut, toutes les conneries imaginables auraient elles été commises ?
H o T montagne
La haute montagne et ses températures, froides à vous glacer le sang dans le vertige de skis en forte pente, mais comment amorcer ce put*** de virage… C’est aussi ce que musicalisait Vivaldi dans les 4 saisons ! Printemps, été, automne, hiver… Reconnaissons clairement : Sans être intégriste écolo, les sports de glisses sont en première ligne du réchauffement climatique. Un paysage hivernal de désolation terrifiante pour la pratique du ski, reste la réalité malgré l’hypnose médiatique de quelques skieurs privilégiés, jouissant de la bonne neige au bon moment, comme une illusion dramatique d’un faible réchauffement. Les lascars de ma génération le savent, pratiquant ce ski depuis plus de 30 ans, l’enneigement se meurt dramatiquement, comme des forces totalement amoindrie d’un cancéreux en chimio. Lorsque l’Est Républicain titrait en mars ou avril, « la saison est sauvée dans le Haut Doubs », je crois qu’ils pratiquent surtout la méthode Couet. Autre fait notoire, la hauteur des vagues océanique monte. Inutile d’aller à Hawaï, rien qu’à la gravière ou parlementia, c’est gros et consistant, je ne crois pas que mes quelques lecteurs Basques contestent mon propos, bien qu’étant assez éloigné de la côte. Et je ne parle pas de Belhara ? Pour ce qui concerne la glisse urbaine, c’est d’une logique spatiale enfantine, trop de voiture, on ne peut pas vraiment faire de skate. Alors oui, le monde change, visiblement très vite, à la mesure d’une vie humaine, ce qui serait nouveau d’après nos scientifiques. Avant que les problèmes ne touchent à cette notion lourde d’effondrement civile, j’aimerai ici mettre en balance les philosophies contemporaines des sports académiques : Leur source de vivre ensemble, du respect, des performances, de record et autres modèles… Et au contraire, le message des sports de glisse, dont je m’approprie ici la teneur, avec cette conscience spécifique de la vie face au danger, d’une pratique dite parfois « extrême » de créativité… Dans les deux cas, nous restons hypnotisés par les exploits. Il va falloir prendre un peu de recul, avant que l’élan l’emporte oui ? Vous voyez, je déroge même à ma règle d’un article mensuel, alors Action ! (Non pas le supermarché, mais la cause de cette solastalgie s’il vous plait…) Posons cette question inévitable, parce j’aime bien mettre mon grain de « skate » : Est ce vraiment utile d’engager des moyens lourds pour déplacer et aménager des tonnes de neiges (du fonds des combes ou de canons) avec un cumul énergétique forcément déficitaire, destiné à amuser une poignée de nantis compétiteurs ou touristes opportuns ? Oublier ce tire-fesse moyenne montagne, incinéré, enterré, démonté-donné, je ne sais déjà plus… Si vague de chaleur il y a, tirons en le meilleur, of course ! Pour le Mont d’or, Les Rousses, la Bresse, Métabief, un truc « funky blue beat » sera d’être déjà sur place lorsque les quelques jours, quelques heures de neige, permettrons de rider. Comme au Sacré Coeur, mon vieux campeur ! Les réseaux immobiliers, télétravailleurs vont répondre dans la durée. Ou s’adapter raisonnablement, en chaussant les rollers ! J’aime bien les questions pimentées… Révision du plan dans vos médias habituels !! Enfin, peut être… si le lobby du ski admet la réalité.
Analyse du bide
Question simple : Pourquoi le rollerskating recule-t-il en France dans son nombre de pratiquants ? Car nous le remarquons, les patineurs sont de moins en moins nombreux alors que cette technique de déplacement revêt toujours un vecteur de plaisir quasi incommensurable… Premièrement, la feignantise. Les trottinettes électriques, ou normales, très simple à utiliser, sont plus direct à l’usage, efficace rapidement en préhension, un peu comme les chutes qu’elles procurent. Deuxièmement, les écoles de rollerskate. Structurées par la fédération, la bonne conscience de prévention des risques ; milieu fermé, protections obligatoires de tout le corps, crée une contrainte inhibant drastiquement l’épanouissement. Et en étouffant le plaisir, on se torture pour rien. Surtout qu’en pratiquant en milieu clos, bardé de sécurité passive, en sortir, génère un seuil « terrifiant » pour rejoindre le monde libre de la jungle urbaine. Cette peur empêche les plus téméraires de s’insérer dans la ville, et la disparition du patineur voit ce sentiment d’inappropriation grandir, in finé, tous reculent. (alors que faire du roller d’appartement, c’est comme le vélo, tellement mieux dehors, dans un univers aux possibilités infinies.) Mais bon, les gens ont peur, que voulez vous. Troisièmement, l’évolution de l’âge du pratiquant. Trop jeune et encore sous la coupe de vos parents, ils refuseront de vous laisser pratiquer ce sport au profit des disciplines académiques, foot, gym, natation, judo, ect… car moins dangereux, à priori. Et une fois émancipé, vous aurez trouvé un job, et refuserez vous-même de prendre ce risque, le rollerskate, à cause de cette triste mauvaise réputation. Resterait deux tranches d’âges et un groupe marginale, de 16 à 23 ans, ou les plus rebels s’accrochent au skateboard pour son image et son attitude contre-culturelle. Et, les quelques adultes fans de vitesse qui ne sortent leurs grandes roues d’inlineroller que pour des course sur route fermée ou il n’y jamais besoin de freiner. Bref, pour ma part, je ne rentre dans aucune de ces catégories, sujet qui donnera lieu à un prochain article dans ce même blog, affaire à suivre…
Surf People
La réalité dépasse parfois la simple fiction, ici nous abordons un sujet cher aux locaux Basques et Landais, la surpopulation des plages par les hordes de surfeurs inexpérimentés… Le temps d’un week end, celui de pâques, je me téléporte comme un très grand nombre d’entre nous rêvant d’un idéal. Oui, ce mythe du surfeur heureux dans quelques déferlantes puissantes, doué de cette cinématique en glissement sur une eau iodée… Vendre du rêve fonctionne bien, visiblement dans cette vidéo, vous verrez qu’un grand nombre de clients ont cédés à l’appel de cette chimère ! Combien sont ils ? Je vous laisse le soin de compter. Plusieurs facteurs rentrent en compte dans ce phénomène semblable à la cohue des remontées mécaniques les samedi et dimanche d’affluence aux télésièges montagnards. Plage accessible, vagues raisonnable, synchronisation de la houle et du week end, tout est réuni pour que la foule se débatte dans une affluence record sur la côte des Basques, et sa célèbre villa Belza constate qu’il restera particulièrement compliqué de pouvoir surfer ce jour. Que faire ? Sortir de l’eau et repartir skater, certain de ne pas avoir d’encombrement sur un spot désert, ou s’obstiner et tenter de chopper quelques vaguelettes à ces homologues surfeurs mondains, quand les affluences au pic ressemblent plus à des réunions des surfeurs anonymes ? Alors je reste solidaire, nous sommes tous des surf peoples, des réfugiés migrants d’un monde tristes de boulots pénible vers une civilisation occidentale faite de plaisir et de bonheur, à la recherche de cet illusoire paradis un jour promis…
La chute de la biblioteck
Il y avait longtemps qu’une bonne dégringolade ne m’avait pas secoué et bien celle ci est gratinée… Vous allez comprendre et c’est assez amusant, très symptomatique des jeunes aujourd’hui. (Et des moins jeunes…) Tout le monde tombe, devant la bibliothèque, beaucoup échouent ! Une chute au ralenti, qui ne se perçoit que très peu, presque inévitable… Tellement de choses à lire, si peu de temps pour lire… Le dédain, le désintérêt du livre… Echec des lecteurs, comme des écrivains… La vidéo ici est cette vision métaphore de l’accident en free-ride, qui ne m’est pas arrivé depuis longtemps, c’est vrai j’ai réussi à rester particulièrement fiable, alors dans mon private techno-centre du sport urbain, je réalise ce crash test d’un contact au sol, pile devant ma bibliothèque, comme la majeur partie des jeunes connectés sur le réseau « Zap-Tracks » ou je ne sais quel canal numérique… C’est la raison pour laquelle j’ai volontairement choisi de disposer mes livres, DvD, disques, au raz du sol… C’est l’endroit le plus difficile à atteindre. Sélection choisi et sans cesse renouvelée d’ouvrages… Et cela me permet de prévenir à minima, l’effet d’une éventuelle nouvelle chute… Car l’individu bébé à d’abord rampé, il convient de se remémorer cette état enfantin, préserver un contact au sol heureux ! Pour bien vieillir. Newton a bien découvert la gravité au pied d’un pommier… Cette chute simulée en vidéo est un clin d’oeil vous l’aurez compris…
Respect
Il est remarquable lorsque vous vous rendez en station pour pratiquer le ski de trouver un ensemble de lois, qui régissent la pratique du ski alpin. En effet, la montagne appartient à ceux qui s’achètent un petit morceau de rêve enneigé, et nul n’étant censé ignorer la loi, je sais ce post est plutôt rébarbatif, mais c’est comme ça, les décrets, les arrêtés, les lois, existent et figurent bel et bien au panneau de l’accueil des caisses de nombreuses stations de sports d’hiver. Alors qu’en est il ? La fuite en avant des pratiquants qui recherchent tous un ailleurs et un idéal, nourrirait elle l’indifférence provoquant ainsi des accidents en cascade ? Il paraîtrait que l’hôpital de Grenoble a été surchargé dernièrement à cause d’un trop grand nombre de blessures dans les stations environnantes. Comment rester sain et sauf en montagne, montagne qui reste un milieu dangereux évidemment ? Et bien, ma proposition réside dans la simplicité, tout bonnement rencontrer les autres pratiquants, et non pas se murer dans l’indifférence des personnes présentes également. C’est con je sais, mais cela reste une évidence, se sociabiliser pour ne pas subir ensuite la législation. L’échange reste la base. À bon entendeur, bon ski à toutes et à tous…
La piste, une machine ?
Depuis 30 ans, je parcours cette pente régulièrement les hivers dotés de neige, et je me sens comme chez moi dans cet environnement dont je connais les moindres recoins. C’est l’avantage de l’expérience, vous connaissez finalement la piste comme une machine de salle de sport. Première descente, franche en sortie du télésiège, replat, puis une deuxième bascule sympathique, suivie d’un long replat légérement descendant, avant d’engager le sous bois, et son aspiration progressive, pour déboucher sur l’enrochement et la partie la plus funky du tracé, avec un entonoire très sympa, puis bifurquer sur la gauche pour rejoindre le replat des remontées mécaniques. 3 minutes 30 et la descente est avalée sans effort. C’est un moyen de mesurer sa forme, dans la manière dont on aborde ce tracé inchangé durant les décénnies, pour évaluer ses aptitudes, sa technique, son souffle, bref, un révélateur ! Comme un ami que vous n’avez pas vu depuis longtemps qui évoquera les vieux souvenirs de jeunesse…
Culture de la neige
C’est bien simple « fondre comme neige au soleil » est un peu l’expression que tout le monde devrait utiliser pour redonner une conscience à nos comportements. La symbolique hivernale est toujours là présente dans nos souvenirs mais pourtant le réchauffement climatique nous balance encore une sacrée mornifle. Nos désirs s’accrochent à cette sensation de glisse pure dans un élément virginal à la blancheur éblouissante, quelle sensation viendra remplacer les sports d’hivers ? Post un brin nostalgique dans ce blog, pourtant il faut bien admettre l’état apocalyptique de nos stations de sports d’hiver, Métabief, Les Rousses, La Bresse… Des champs gris vert à perte de vue, des chaleurs étouffantes dans nos vêtements de ski, une route de neige de culture étroite et puérile à l’idée d’un domaine, proprement dit, que l’on parcourait dans tous les sens, à l’envie. Le changement est une constante, durablement. C’est ainsi qu’il faut déjà faire le deuil de ces joies extraordinaires pour préparer un futur déjà plus tragique, envisager le bouleversement biologique, mais j’arrête là, ça dépasse le cadre de mon modeste blog. Bon ski à toutes et à tous, si vous avez les moyens de partir au dessus de 2000m… Rappelez vous que la surpopulation sera également de la partie avec une affluence record pour un modeste champ de neige pris d’assaut par des skieurs et snowboardeurs avides de plaisir inconscient ; la société des sports de glisse se trompe-t-elle ?
the best trick
Les afficionados du skate le savent, le best trick, la meilleure figure, est toujours plus d’actualité depuis que le skate est devenu une discipline olympique. Les concours de « best tricks » sont ou ont été fréquent, mais qu’en est-il de votre serviteur ? Et bien, pour ma part, en libre glisseur de mon état, pas de voltige, non, ce n’est pas pour moi, mais un clin d’œil, le flip de planche au dessus de la tête… Ce trick est venu de mon échauffement, immanquablement je fais tourner la planche dans mes mains pour garder les articulations chaudes et prompt à encaisser un choc au sol, et le flip de planche s’est imposé de lui même. Alors au dessus de la tête, c’est juste pour préserver un peu l’esprit de défi, mais surtout la créativité, car ce trick n’est pas très compliqué. Reste juste à garder l’imagination active, et ce n’est pas toujours une mince affaire… J’avais adressé cette pastille à Jonathan Politure pour Riding zone, je n’avais jamais vu personne le faire alors je lui ai proposé, mais il n’a pas donné suite, je la poste ici… Music courtuaesy used from Rachid Taha « Verité Verité »
free-ride Death fest
La fête des morts, la toussaint, l’automne, cette belle saison… Il faut bien le reconnaître, nous n’avons pas connu de discipline sportive donnant autant de décès depuis peut être la création de l’aéronautique ou les prémices de l’automobile. Les sports free ride, ont vu hélas, mourir un grand nombre des nôtres, de manière tantôt spectaculaire, tantôt ridicule. C’est là, la marque des sports extrêmes, ils sont mortels. À vouloir frôler l’exploit, on trouve le repos éternel. Pour ma part, je ne sais pas si poursuivre cette pratique sportive ne va pas m’achever d’une tout autre manière. On dit que le ridicule ne tue pas, mais parfois il file la honte. Toujours est il que j’arpente ce cimetière pour ne pas énumérer la liste des sportifs à tout jamais au firmament des athlètes. J’en ai connus aujourd’hui disparus. Alors je leur rend hommage, gardant ma planche pour continuer cette exploration. Et puis on ne sait jamais, je ne suis pas à l’abri d’un accident. Enfin, ceci n’a rien d’une pensée suicidaire, juste une conscience du danger, certes maîtrisé. Et la vie continue, alors je reprendrai bien une petite descente…
FREEDOWNHILL
De quoi s’agit il ? Et bien c’est un terme Anglosaxon qui désigne ma pratique de la descente libre, en traduisant ce mot à la lettre. Comment cela est il venu ? Et bien, en pionnier du roller mais aussi d’Internet, votre humble serviteur dans l’année 2001 conçu le site freedownhill.com qui n’existe plus aujourd’hui hélas. A l’époque, inlinedownhill.com balançait des photos de roller issues du championnat d’Europe, et croyant dur comme fer au développement de ce sport tout neuf à l’époque, (en 2001 je le rappelle…) j’ai investi dans ce site internet. Aujourd’hui, le roller est toujours un sport marginal, malgré la révolution qu’il représente. Pour ma part, je conserve une pratique libre, de montée et de descente, le freedownhill est devenu une sorte de randonnée urbaine, faite de montée et de descente puisque Besançon m’offre ce terrain de jeu, contrairement à Lausanne, Paris, ou Berlin, où j’ai pu engager mes roues entre autres… Pratique très marginale certes, puisque je roule la nuit lorsque les rues sont désertes, ce qui n’enlève rien au plaisir pris, même pour ces images de montée.
L’inné contre l’acquis
D’après mon sentiment, l’échec des écoles de roller à former les pratiquants, car il faut bien le reconnaître, la très faible quantité de rollerskateurs démontre bien qu’il s’agit d’un échec, réside dans la volonté des instructeurs de roller à structurer les apprenants dans l’acquis, au détriment de l’inné. Les plannings de cours le démontre, avec des études approfondies sur la position du rollerman ou woman, les mouvements à avoir, les attitudes à choisir, ect… Avec en plus des conseils de passivité, que je déconseille formellement, (mains sur les genoux en descente… à proscrire !) Selon votre humble serviteur, il faut au contraire, déployer l’inné, le sens naturel de l’équilibre, en déconnectant complètement son système de valeur d’adulte, pour garder la créativité nécessaire à la sustainabilité de l’équilibre. En gros, pour rester en équilibre et lutter contre les chutes, il faut rester créatif ! Comme un gosse de 7 ans qui s’en fout et s’amuse… Si il est vrai que l’inné s’efface avec les années vieillissantes, il n’empêche que l’on peut s’amuser vraiment, avec un système de valeur enfantin, qui favorise l’action d’équilibre quand elle est considérée comme un véritable jeu. Et non pas cadenasser l’imaginaire des enfants dans une structure qui, manifestement leur coupe l’envie de faire du roller puisque beaucoup d’enfants sortis des écoles de roller abandonne cette pratique, vous comprenez maintenant pourquoi. Dans la vidéo ci dessous, du vélo d’appartement, le vrai !
Changer de roller
La sécurité ne transige pas en roller… Quand les apôtres du casque vous harcèlent psychologiquement pour que vous portiez ce couvre chef, personnellement, je vais encore me distinguer en faisant autrement. Balancez vos vieux roller à la poubelle ! C’est plus sûr d’avoir des patins en bon état. Roues fissurées, noyau cabossé, roulement grippé, vis foirée, mousse de la botte tassée, lacets éfilochés, pointe de pied percée, shock absorbeur épuisé, bref quand il faut passer le contrôle technique, il faut bien admettre qu’un vieux roller n’a pas grand chose à apporter… J’ai roulé avec ce patin pendant trois ou quatre trains de roues, en compétition, en free ride, et je dois écrire ici qu’il s’agissait d’un grand routier, le TR Vitesse de Salomon étant léger, précis, je dois rendre aujourd’hui à César, ce qui appartient à Cléopâtre… Trève de grivoiserie, j’ai chuté avec ce roller, notamment en compétition, alors il est grand temps de se séparer ce cet équipement qui m’a permis de rouler très vite sur route fermée, des vitesses avoisinant les 70 à 80 km/h… Le bon speed pour un slide Lausannois ! !





Soul surfeur
On entend parfois ce terme pour décrire un gars qui pratique le surf… Qu’est ce qu’un vrai surfeur ? Non il ne s’agit pas de remettre en cause l’authenticité surfistique des uns ou des autres, mais il s’agirait plutôt de savoir vraiment ce qu’est le surf… Oui, car à priori, tous les surfeurs sont de vrais surfeurs, cela va de soi, mais pourquoi cette quête de vérité alors ? Et bien si les surfeurs ne font pas de compétition entre eux, c’est particulièrement vrai dans le milieu du free ride, certains sont plus « vrais » que d’autres, s’investissant corps et âmes dans la pratique. Leur « surfeur dans l’âme », serait la bonne traduction pour ce terme de « soul surfeur » Alors, je ne vais pas ici détaillé l’âme de quelques surfeurs, vous vous en doutez, cela ne serait pas le bienvenu, mais certains d’entre nous, à certains moment de leur pratique du free-ride, ont été vu et dégagent cette même émotion de perfection d’un glissement surnaturel pour l’individu, homme ou femme qui prévaut à la pratique, quête ultime pour chacun d’entre nous…
Atelier frein
Exercice simple, apprendre à freiner en slide… Comme en ski, on ne peut pas s’arrêter net à la manière d’un véhicule. Perso, grâce à Lionel Cattier, Natan Lakonishok et mon analyse de ces styles en descente, j’ai découvert une méthode de glisse très progressive qui à fait ses preuves, le glissement alternatif. Sur les images que vous allez voir, il s’agit de faire glisser le patin intérieur dans une courbe, en attaque active de glissement. Le geste anticipe la raclette traditionnelle, pas le plat au fromage, mais le freinage par glissement passif, le pied en arrière. L’avantage de cette méthode est simple, c’est la voie du freinage canadien en slide complet, puisqu’il s’agit d’un slide actif. Sur ces images, à plat, vous noterez que je ne fais que glisser le pied intérieur et en fonction du ressenti, le freinage sera plus ou moins fort à l’appui. Méthode qui à fait ces preuves, encore faudrait il le rappeler, j’ai plus de vingt ans de roller dans les guiboles, et aucun accident grave, excepté quelques petits contacts au sol, ce qui est normal en roller. Et je n’aime pas me vanter, mais il faut bien reconnaître que l’expertise est là, accessible et humble devant la chute, puisque l’on me le fait remarquer… Sur ce, n’oubliez pas de trouver un spot au goudron lissse, c’est plus facile dans de bonnes conditions, je reviendrais sur cette question dans un post ultérieur… Allez bon ride à tous les soul surfeurs, ce n’est pas parce que l’on est en hiver que les routes ne sont pas sèches pour le downhill !
ça part en free ride
Presque des mémoires, ou du moins inspiré par un très grand nombre de récits, ce livre est une succession de chapitres courts, facile à lire il est fait pour s’empoigner comme on empoigne une planche de skate et prendre tout de suite du plaisir avec. Exercice racoleur me direz vous ? Peut être, cependant, durant ces 20 ans, j’ai tout de même écumé les spots de glisse, que ce soit au sommet de montagnes, sur les plages de sable fin ou dans le cœur des villes… Avec de vraies tranches de vie, restait à évoquer le travail, la famille, l’amour… Une littérature légère me direz vous ? Chercher partout la meilleure glisse est déjà un mythe contemporain, alors entre romancer la réalité ou une réalité romanesque, il n’y a qu’un pas que j’ai franchi dans ce livre… Et puis il y a tous ces attachés de presse qui vous demande de faire le storytelling de votre vie, comme si il était nécessaire de se conformer dans la norme pour être exposé par les journalistes… Ne courant pas après un star système quelconque, je ne cracherais pas sur une poignée d’euros non plus… Et les deux ne sont pas liés, de toute manière… Alors autant rester moi même et savourer mon parcours déjà hors norme à Besançon, j’en ai conscience, et mon travail littéraire ne l’est pas moins… Son but : transmettre mon expérience et tenter de faire évoluer le système, bouger les choses, faire reconnaître le non sens des sportifs du dimanche qui utilisent leur voiture électrique pour aller courir à 5 km de chez eux… Ce livre est aussi un ouvrage pour ceux qui ne lisent jamais parce que la littérature politiquement correct les ennuient… Et pour les lecteurs assidus, entrer de plein fouet dans un parcours de vie authentique n’est pas anodin, pour les curieux sur mon compte, ils se régaleront. D’autre part, les vrais stars de ce livre sont Chamonix et Biarritz… Ensuite il y a l’audace du sport extrême, pas si extrême que ça puisque c’est plutôt le transfert des prises de risques des temps anciens, aux métiers risqués aujourd’hui sécurisés : Par exemple les paysans d’autrefois qui prenaient tous les risques avec les animaux, les anciens tracteurs, les vieux savoir-faire, un peu comme l’épopée de l’alpinisme ou des régates en mer… Nos aïeux prenaient beaucoup de risques pour travailler. Aujourd’hui il est notable de remarquer que l’on prend ces risques pour le plaisir, car l’individu à progressé dans ses aptitudes. Dans sa quête d’absolu ? Malheureusement pour mes amis politisés, ça part en free ride n’est ni de droite ni de gauche… Un livre sur la glisse et se mythe du sportif de l’extrême, rejoint par une littérature de l’extrême ? Prôner l’équité sportive et l’absence d’adversaire est déjà un ultralibéralisme de contre sens… Et d’un point de vue religieux on pourrait comparer la planche de surf à la croix Christique, comme un fardeau rédempteur de miséricordes…

Coach
Rien de tel qu’une session de coaching relax pour progresser et se remettre en question dans sa pratique, son évolution, sa propre vision du skate et son mental. C’est ce que je propose afin de partager mon expérience de plus de 15 ans de planche de freebord, et de plus de 20 ans de roller inline… Vous trouverez toutes les infos sur mon site www vincentboucard.com que vous connaissez déjà, j’en suis certain. Et puis, rien de tel que se retrouver autour d’une passion commune qu’est la planche à roulette ou le roller pour échanger et s’améliorer mutuellement… Je le répète encore, fléchir les genoux, être pleinement mobile sur sa planche, orienter son inertie avec les épaules… Bref des trucs qui nous concernent tous pour rester fluide et SAFE… Enfin, j’arrête sinon ça devient lourd je crois…
Quand porter le casque
Dans certaines situations il devient impératif de porter un casque, le downhill de haute vitesse en est l’exemple. Vous verrez dans cette vidéo des vitesses importantes de l’ordre de largement plus de 20 km/h, ce qui en compétition impose naturellement le port de protections adéquates. Alors dans ces circonstances, il faut adapter son mental à la pratique, et cette adaptation passe également par le port du casque. Contrairement à la simple balade, où le port de ce même casque n’est à mon sens qu’une protection inutile.
Free ride & Contest
L’opposition est radicale, entre les Jeux Olympiques de celui qui sera le plus haut, le plus fort, le plus rapide, le plus loin, et le plaisir pur, dans le dépassement de soi. Rien à voir. Personnellement j’ai tâté des contests, comme des free ride, et rien n’égale le plaisir du free ride. Alors, quel cadre donner au free ride ? Si la compétition est particulièrement relevée, bien structurée, et organisée, le free ride, peut lui commencer au départ de chez vous… Vous pouvez tout à fait envoyer du gros, prenons Candide Thovex, par exemple, au départ de chez lui à La Clusaz, il peut partir en free ride, et nous régaler simplement en le voyant passer en back flip sur Balme, alors que vous skiez tranquillement. C’est radicale.
rando populaire
Et bien il est bon de perpétuer cette tradition des rendez vous de début de week end, en été, pour nous retrouver entre aficionados de la roulette afin de pratiquer pour une balade populaire en ville… Seulement, quelques détails heurtent ma sensibilité et mon libre arbitre… Nous arrivâmes à trois, pour rejoindre le collectif. D’emblée le président de l’ASEB, « génératrice du mouvement roller » nous averti, « vous ne pourrez pas faire la rando, vous ne portez pas de casque. » « la rando est déclarée en préfecture » très bien… Mais pour quelle raison le casque serait obligatoire alors que cet accessoire ? Il ne l’est pas pour les adultes réglementairement et pour les vélos, par exemple. D’autre part, vous n’êtes pas sans savoir que je porte une grande attention à la sécurité active et j’accepte volontiers de porter un casque lors d’événements dangereux, comme les compétitions ou certains free-ride… En cohérence avec mon évolution. Mais pour une simple balade, franchement, les protèges poignets obligatoires serait plus pertinent. Alors, rando déclarée au préfet, ok, mais de quel droit un président d’association décide-t-il d’une législation systématique, excluant de facto mes amis et moi du mouvement roller ? Il n’y a déjà pas beaucoup de monde à cette réunion, alors si en plus le mouvement impose des protections inutiles au libre arbitre de chacun… Et au contraire, les enfants qui participent à cette « balade » portent bien le casque, (et c’est normal) mais eux finissent sur les genoux à moulte reprise, exténués d’un trajet de 15 km ou plus, tombant et finissant dégoûtés pour longtemps du rollerskate. Je le constate presque à chaque fois… Certes il bon de perpétuer cette tradition, mais faire preuve d’ouverture d’esprit tout en restant raisonnable serait de bon augure pour la vie mondaine du roller Bisontin non ? Vie mondaine du roller indispensable à la société des sports de glisse urbaine… C’est tellement cool de se retrouver en groupe pour patiner pourquoi faut il encore exclure des pratiquants avec des règles tombées de nul part, voir fausses… Perso, je ne crois pas que le casque systématique soit une solution, je l’ai prouvé à d’innombrables reprises, tombant sur les mains et les genoux. Mes chutes ça sert aussi à ça… Et si l’ASEB exige (en la personne de son préz’) le casque, ne serait-ce pas parce qu’elle manque de confiance en elle ? Pas de confiance, pas d’épanouissement, et porter un casque lorsqu’on a rien dans la tête s’avère inutile… LOL !
Roller agressive
Je chausse les rollers après avoir touché au but question réglage, le set up des patins est enfin le bon. Sur le plat, je lâche quelques slides alternatifs et une poignée de slides des deux patins parallèles, tout va bien dans la tête. J’ai juste un peu de fatigue récurrente à me propulser pour glisser. Alors je prend l’option du tram pour monter sur les hauteurs de Besançon, d’abord la gare, ensuite Lilas. Seulement le paramètre de la circulation m’impose une toute autre attitude. Je dois rouler au tempo des voitures, où du moins pas trop lentement. Si bien que je dépasse ma vitesse de glissement permettant l’enclenchement de mes slides, et fini tout en raclette. Sur le tracker d’activité, je ne dépasse pas les 30 km/h, ce qui est relativement raisonnable car je pourrai atteindre les 50 km/h. Je fais face à cette appréhension du slide à vitesse moyenne. Il me faudrait amorcer un mouvement comme j’ai déjà pu le faire parfois. Alors pourquoi cette appréhension ? Perte d’aptitude ? Peut être, en tout cas, rester sur la défensive et ne pas attaquer son point de glissement n’est pas la bonne attitude. Faire preuve de mordant, incisif, tendre vers l’agressivité comme le disent certains le roller « agressif » c’est là toute la question de cet état d’esprit. Si je fais la gueule sur la vidéo, c’est parce que la pluie faisait son apparition, rendant la route proprement très glissante, et donc marquant la fin de ma session…
Explorateur
Quel pied d’être un précurseur, un explorateur ou un avant gardiste, un marginal, dans le bon sens du terme… Défricher nos potentiels de glisse urbaine avec la freeboard est possible grâce à cette invention toute neuve datant de la fin des années 90… Acquise en 2005, j’ai pu réaliser avec bon nombre de kilomètre en glisse tout en respectant l’environnement… Et c’est aussi nouveau de pouvoir relater tout cela grâce à Internet… L’exploration technique et environnementale pousse à découvrir de nouveau champs insoupçonnés de nos sports habituels… Le jour comme la nuit, à des endroits choisis, il est possible de s’aventurer sur des routes ouvertes en bonne intelligence avec les autres usagers de la route, pour s’épanouir sportivement dans le domaine de la glisse urbaine, proche parent du snowboard et du surf océanique… Il faut un tempérament créatif pour pouvoir s’accomplir personnellement dans un domaine qui reste discret et marginal, mais qui à pourtant tellement à offrir de plaisir… Je le répète tel un leitmotiv, comme un vrai touriste à Courchevel ou à Bidart mais au détour d’un boulevard ou d’une rue symboliquement chargée de sens pour pouvoir prendre un max de plaisir…
Le point de glissement
Effectivement lorsque l’on roule, il y a un seuil avant de parvenir à glisser en roller. Je nomme cela le point de glissement. Certains vont le provoquer brutalement, avec un twist des patins net et précis à partir d’une assez bonne vitesse. Personnellement, je le recherche en douceur, lentement, avec délicatesse et progession. Simplement, au lieu de faire glisser les deux patins en même temps, je fais glisser l’un puis l’autre des patins, puis les deux en même temps si la vitesse est assez bonne. C’est très « safe » traduction, c’est sûr comme technique. Plus de risque de « ripper » et se retrouver au sol avec un point de glissement mal amorti des genoux fléchis. Important, il convient de diriger son avancée toujours en regardant devant soi, et non pas ses pieds. Le port de la tête, comme chez miss France !
le custom du descendeur
Une grande tendance du roller de descente en particulier reste le custom… En effet, la customisation, le montage « maison » de son patin est une tendance qui se dégage du monde du roller… Ici, j’installe une platine 5×84 mm sur une coque rigide… Et il faut bien le reconnaître, il n’existe toujours pas de patin de descente vendu comme tel dans le commerce… Ou très peu. Certains fabriquants se sont risqués à cet exercice, mais à chaque fois une série limitée de modèles se vendent, la pratique étant assez nichées… Un chassis Salomon sur la botte Rossignol par exemple est un montage qui a fonctionné… Et puis c’est assez sympa de faire « son » roller en la fabriquant soi-même…

Bla bla blog
Difficile de ne pas tomber dans le cliché du bavardage inutile… Alors une seule chose à faire, partir rider ! N’écoutez pas ce blog et suivez votre instinct… LoL… Comme le disait Victor Hugo, « il vient un temps ou trop philosopher demande l’action » alors laissez tomber ce blog, prenez un planche ou des rollers, peu importe, et partez pratiquer ! Il n’y a que ça de vrai… Oubliez les préjugez, vivez votre truc, votre aventure, mais attention n’allez pas vous blessez… Ride smart ! Pratiquez intelligemment… pour moi l’essence même du free-ride facile réside dans la possibilité à pratiquer au départ de chez soi… Ou alors en voyageant de manière intelligente… ce qui pourra faire l’objet d’un prochain post du blog de freedownhill…
Le localisme
Et oui, c’est un phénomène bien connu en free-ride, on a tous un spot maison, une riding zone… Alors je ne sais pas qui est ce mec qui tag LOCAL un peu partout, mais en tout cas il insiste… Quel rapport entre lui et moi ? L’art de la rue, lui avec sa calligraphie, moi avec ma planche et aussi l’appartenance à un quartier… Tandis que le livre les garçons de l’été est en librairie la limite de la liberté de la glisse est là. Clermont Ferrand où es tu ? Une superbe session souvenir d’un local de Besançon ou j’avais déchiré les boulevards de Durtol et son coin… Comme quoi la glisse libre à aussi sa convention, pas plus que je ne peux me livrer professionnellement à ce challenge permanent qu’est la Free-bord ou le Roller… Il faut bien remplir le frigo également… Limitante ou stimulante ? La localisation impose la rencontre, de toute manière… C’est aussi cool comme perspective…
Déglaçage des roues
C’est la… corvée… Vous le savez peut être, peut être pas, mais les roues de roller lorsqu’elles sont neuves comporte un vernis extérieur particulièrement adhérent… Ce que je ne recherche pas du tout, logiquement, pour pouvoir glisser, par conséquent, il faut « rôder » les roues pour atteindre une adhérence moindre, ce qui permet de « slider » plus facilement, et donc se débarrasser du vernis en roulant sur une distance minimale de quelques kilomètres… Christian Montavon, le descendeur Suisse Lausannois (champion du monde 2007 sauf erreur de ma part, peut être 2006 et 08, je ne sais plus très bien j’ai la mémoire qui flanche…) m’avait confié un jour adorer déglacer ces roues… (un détail, …pour un Lausannois rouler à 70 km/h est habituel en roller…) Une chose est sûr, c’est qu’il faut toujours regarder sa trajectoire… Alors il faut patiner, patiner, patiner, pour user son vernis, avant de pouvoir glisser calmement-sereinement… (enfin, ne roulez pas à 70 en France, la vitesse est limitée à 50 en agglomération.)
La machine à laver
En surf c’est un classique, la vague ferme, et vous embarque pour une session de lavage… Vous vous retrouvez avec du sable jusque dans la néoprène, après avoir été chiffonné par la puissance de la vague. Il est important d’avoir une excellente condition physique, de la même manière qu’il faut être capable d’enregistrer une chute sur le bitume ou dans la peuf. Alors pour être prêt, un simple exercice en piscine, tourner sur soi même en roulade à la surface de l’eau ou sous l’eau, ressemble un peu à l’effet du rouleau et de sa mousse… L’eau dans les narines, la désorientation, si vous n’avez pas les moyens d’aller à l’océan cet astuce vous donnera un peu le semblant des déferlantes…
