Body mind soul spirit

C’est un item que l’on retrouve très souvent dans la culture du surf et du skate américaine, que l’on pourrait traduire par le corps, l’esprit, l’âme et la tête… Comme imbriqués l’un dans l’autre, ces quatre axes de pensée sont essentiels pour pratiquer la glisse, quelle qu’elle soit. Mais ici un petit schéma maison vous en parlera davantage qu’un long discours.

L’impératif du bien être

Facile, simple efficace, le stretching, ou du yoga si vous préférez, en bref une discipline adaptée au maintien de la souplesse. Certes, je n’ai plus un physique de jeune premier mais je me maintien, condition siné qua none pour la pratique du free-ride… Cela va de soi, tout les pros vous le dirons, et si ils ne vous le disent pas, ce sont des dissimulateurs ! La durée réelle de cette routine est de 10 minutes, mais pour des raisons de lecture, j’ai volontairement accéléré la vidéo. N’oubliez pas : respirez, soufflez, inspirez, détendez-vous concentrez-vous souriez ! Cela prend peu de temps et ça rapporte beaucoup en terme de souplesse… Garantissant ainsi une meilleure mobilité, et donc d’excellentes aptitudes pour toutes vos activités ! Bon courage pour le stretching, ou le yoga, si vous préférez… Peu importe le nom l’important c’est l’hygiène de vie.

Gangsta

Woh woh woh… Qu’est ce que c’est que ça ? Encore un post pour faire les beaux jours de ma psychiatre ? Parler de boire des bières et fumer des joins ? Quoi ? Que lire ? Pire que ça prendre de la coke et se taper des putes ? Certes, ponctuellement, rarement, on trouve un mec un peu Gangsta, parce que nous ne sommes pas au pays des bisounours, mais il n’y a pas que cela dans le free-ride… Des gars ou des gonzesses qui trouvent des sponsors, par je ne sais quel miracle, gardent un gros paquet de pognon pour aller jouer les rideurs pro et qui se pavanent ensuite sur les réseaux sociaux avec des films de free-ride vu, revu et re-revu… Des films toujours identiques, c’est aussi ça l’attitude Gangsta d’après moi… Allez je me tape une biscotte et faites moi pas chier avec vos conneries… Parce que là ce n’est plus une attitude c’est carrément une politique, extrême et tout le toutim… Rendez vous dans les urnes bande de tocards vous êtes les meilleurs… hahahahahaha…

150eme Post !

Cela s’arrose non ? Pas certain… Enfin pour divertir il n’y a pas de problèmes, j’ai de la ressource pour cela… J’espère que ce blog vous apporte un vent de fraîcheur et de liberté pour que vous puissiez vous forger votre propre expérience de free-ride à partir de mes recherches et travaux, ce qui ne sera pas inutile d’après moi car mon parcours dans le roller et le skate de freebord reste unique dans la région, malheureusement, je suis contraint de faire ce constat, bon ou mauvais… Alors autant garder le bon coté des choses, voir mon expérience de surfeur urbain, snowboarding the street, comme un témoignage d’une époque, offert à votre curiosité puisque de toute façon je pratique dans l’espace public au regard de tous… Comme un surfeur à Guéthary ou un skieur à Courchevel… Cependant, combien de temps vais je encore pratiquer ? C’est une bonne question… Bon ride à tous !

Skate prk

C’est le cas dans cette pastille vidéo, on peut constater que la fréquentation du skate park est un succès… Et pourtant, la communauté des skateurs, reste mal-aimée en règle générale, désavouée. Alors les parents de cette population nourrie à grand coup de Riding-zone et d’exploit tous plus extrême les uns que les autres, oui, ces parents sont donc confrontés à un dilemme, agrandir les skate parks ? Non, encore un investissement inutile… Mais alors les skateurs vont pratiquer en dehors des skate-parks, et nuire à la tranquillité de la voirie ? Non, d’après moi, et j’en suis le premier concerné, l’issue ne peut se faire que vers le haut, à savoir s’améliorer pour pratiquer en park ou dans la rue, toujours à un meilleur niveau, fléchir les genoux… être pleinement mobile sur sa planche… Anticiper, respecter, et partager l’espace public, comme dans le park d’ailleurs… Car la tendance au blocage n’est jamais de bonne augure… Dixit Orelsan & Gringe…

Accident

Aucun accrochage, pas de traumatisme sérieux, aucune chute notable, pas d’accident responsable sérieux, rien, nada, que dalle. A peine une foulure ou une bricole lors d’une petite chute un contact au sol comme j’aime les appeler, mais rien, non, rien de spécial à mentionner dans ce registre. A si peut être cette vilaine cicatrice au tibia, dûe à un saut de barrière à la ferme chez mon padré… Mais là encore, il ne s’agissait pas d’une chute en free ride, mais d’un déplacement agricole… Il faut bien ajouter un peu de gore dans ce blog, c’est aussi la réalité. Et puis c’est le cas typique d’un polytraumatisme avec un accident domestique puisqu’avec l’égratignure, l’hématome et la brûlure, c’etait le combo gagnant !

Singularité

Si il y a bien une chose à venir aujourd’hui, c’est la durabilité. J’ai su en faire preuve, car au fond, avec le feu du covid, c’est bien la crise climatique qui nous attend. Et depuis vingt ans, j’ai pu pratiquer le roller et la freeboard très très majoritairement en mode écologique. Sincère, marginal, certes, mais anticipant au maximum le problème climatique, j’ai évoqué la solastalgie (selon Glaway) dès 2006 dans un manuscrit intitulé « ça parle free-ride » peut être édité demain… Alors oui, on me qualifie parfois d’allumé ou de fou, mais pour être authentique, un rideur ne doit il pas prendre des risques ? Tant sur le plan de la créativité, de la sportivité ? N’y a t il pas un rôle important à jouer avec les changements brutaux que nous devrions déjà opter maintenant face au climat ? Seuls les free-rideurs authentiques sauraient ils prendre ? Pour limiter au maximum notre impact carbone et contenir les fournaises estivales ? J’en parle également dans « une glisse libre » la planète tout entière nous rappelle de bien rester honnête… Dans la vidéo qui suis, je donne un cours à une classe de Staps, qui entend parfaitement ma philosophie de free-ride… (Désolé pour la qualité médiocre du son, naturellement…)

Past présent future

Le glisseur imaginaire ? de Molière, Voyage au bout de la glisse ? de Louis Ferdinand Céline, Une fable de la fontaine à bière ? de Jean Baptiste Poclain ? Les fleurs du mâle ? de Charles Baudelaire ? Les dernier jours d’un son d’année ? de Victor Hugo ? Le malade gentilhomme ? toujours de Molière, Les stations dangereuses ? Chordelos de Laclos, Autant en emporte le sang ? Margaret Mitchell, Jimmy le magnifique ? Francis Scott Fitzgerald, Au nom de la pause ? Humberto Eco, Bonjour vieillesse ? Françoise Sagan, Bon baisers de rue si ? Ian Fleming, 8883 ? Georges Orwel, Extension du domaine de la chute ? Michel Houellebecq, La métaphysique des clubs ? Amélie Nothomb, L’écume des lourds ? Boris Vian, Le gland meaulnes ? Alain Fournier, Pour qui sonne le gras ? Ernest Hemingway, Les raisons de la colère ? John Steinbeck, La suggestion humaine ? André Malraux, Le peu tea prince ? de Saint Exupéry, Le pro c’est ? De Franz Kafka, Don Quichotte de l’océa ? Cervantes, Hobby Dick ? Herman Melville, Ce que le pour doit à l’ennui ? Yasmina Kadra, Cime ? Dostoïevsky, L’acoustique de la raison pure ? Emmanuel Kant, La mégève apprivoisée ? Lexus et numéro K-bis ? de William Shakespeare, La surfusion des sentiments de Stefan Sweig, Le cil anse de la mer ? de Vercors… L’archimythe ? De Paolo Coelho, Andromacintosh ? de Jean Racine, Pensions sous les bombes ? de Patrick Eudeline, La guerre des Bouchons ? de Louis Pergaud, autant de titre ou une glisse libre pourrait avoir puisée ces inspirations…

2 Salles 2 Ambiances

Le domaine de Métabief c’est un peu ça durant cet hiver avec le Covid ; 2 salles 2 ambiances… D’un coté Piquemiette, pistes non travaillées, petits glaciers formés par les canons à neige servant de kick aux voltigeurs les plus marbrés… De l’autre des pistes travaillées, des touristes en grand nombre, des randonneurs en baskets, marchant sur le bord des pistes… Bref un coté montagne, et un coté parc d’attraction… J’étais monté comme lors de ma première session, en snowblade, l’objet en forme ski court. Sac à dos, chaussures de skis, snowblade et baskets crantées suffisent pour la randonnée coté Métabief. En effet le snowblade me sert de baton et ça passe crème… Enfin, juste un bémol coté Piquemiette, l’usure de la montée à la force du jarret impose d’être plus vigilant en descendant, ce n’est pas le même sport qu’avec les remontées mécaniques, c’est certain. A ma grande surprise, j’étais totalement seul sur Piquemiette, avec les traces de Chamois et de Lynx… La fraîcheur délicieuse et l’effort long de la montée à pied… Puis la bourre d’une grosse adrénaline en redescendant avec les guiboles rincées… Vraiment le ski de rando n’est pas un sport facile…

E M O T I ON

Entre des douleurs impossibles et des exploits invisibles, le free-rideur emmagasine généralement des palettes émotionnelles intimes puissante. Pour ma part, entre quelques traces sublimes à ski aux aurores, ou des entorses seul en pleine campagne, j’ai eu mon lot de sensation. L’intensité de la vie en somme… Alors si je pouvais donner un conseil, ce serait de toujours partager ces moments flamboyant ou des terreurs honteuses… Il y a tant à transmettre dans la narration de ces instants si puissants, qu’ils soient bon ou mauvais d’ailleurs. Un signe de ma solitude ? C’est pour cela que j’ai choisi le blog et la littérature… Mais il est notable qu’en dehors de la communauté des rideurs, il n’existe pas beaucoup de monde susceptible de partager une telle palette émotionnelle allant du très heureux au très triste, et l’inverse évidemment. L’extrême génère des émotions puissantes, et l’addiction à ces dernières est évidentes, la vie est comme une drogue… Notamment lorsqu’on est sur le point de tomber…

Sac à dos story

C’est assez remarquable de voir globalement l’évolution d’ingénierie entre un sac à dos des années 70 et un sac à dos des années 2010… 40 ans séparent les deux objets, oh combien indispensables à la pratique du free ride… L’ergonomie, la fonction de transport, le contenant, et son contenu, tout est révolutionné, encore un bien fait de la croissance sur la qualité des produits utilisés, même si pour ces deux sacs à dos, on passe d’une fabrication Française à une fabrication sans doute asiatique.

La contre-culture

Difficile d’échapper à cette notion d’opposition à la culture dominante… Cependant, lorsque la subversion devient la règle, les courants s’inversent et la quête de sens est veine comme l’hypocrisie règne. La mauvaise presse du skate, c’est aussi le début de l’indépendance, oui mon gars, tu deviens un adulte, et le besoin de se confronter à des trucs d’adulte, comme l’alcool ou la marijuana qui demeurent des drogues douces à consommer avec modération… Mais ça devient lourd je crois… Comme si contrer une culture était nécessaire, comme si l’ignorance ne suffisait plus… A moins que le sens de contre, signifie l’opposition, alors, là, oui, en opposition à la culture dominante…

Life & death of the road

Et bien oui, les routes naissent, vivent et meurent pour renaître à nouveau, sous le coup des entreprises de Tp qui rénovent les goudrons. Comme les vagues, ou la neige qui vivent, il est original de noter que le goudron à sa propre vie également. Des routes que j’ai vu refaire à l’aube des années 2000 sont aujourd’hui toute pourrie. Comme la route de la convention, refaite en 2005, aujourd’hui impraticable quasiment. A noter que certaines routes, en Suisse, ne sont jamais refaites, tant la qualité du travail fourni est bon. Alors quand on trouve une route neuve, qui est praticable, c’est toujours un grand pied de pouvoir s’y engager…

night session

Cette séquence est un extrait de ce qui se passe la nuit sur certaines avenues… Pendant que vous dormez ou que vous essayez de trouver le sommeil. Avec mon travail, j’ai souvent des décalages dans mon sommeil, ce qui m’amène à me réveiller tôt ou m’endormir tard. Et par conséquent, je profite de l’abandon nocturne des avenues de la ville de Besançon pour m’épanouir personnellement dans la pente, laissée quasiment vierge de toute voiture… C’est toujours un vrai délice que de profiter de ce moment de solitude pour s’adonner à la glisse urbaine, en toute discretion. Et puis il faut bien admettre que cet usage de la route est une vrai révolution dans le domaine des sports de glisse. Si après tout on surf des grosses vagues, on skie des pentes neigeuses, on peut aussi skater des routes du quotidien, à condition évidemment de respecter le code de la route.

After nouvel an

Bonjour, voici une petite pastille vidéo où j’exécute modestement quelques mouvements de fitness : 

Step-touch, abdos, pompes, flexions, travaille des biceps, puis poirier en terminaisons. Une routine simple pour montrer qu’un peu de discipline suffit à maintenir une silhouette souple et tonique, permettant ensuite de s’engager en free-board, ski, surf, ect… Ou simplement être performant au travail. Combattre les signes de l’âge est aussi un objectif cependant, cette vidéo en accéléré aura également une impact sur votre travail mémoriel, au lieu d’être pris par la main et accompagné par un coaching total, vous garderez ainsi votre libre arbitre pour faciliter le travail sur l’estime de soi.

Voilà : Effacer les excès de cette fin d’année, garder la ligne et s’amuser !

Vincent Boucard Le film

Toujours sur ce concept de web réalité, voici un moyen métrage qui regroupe l’ensemble des pastilles vidéos de ce blog, autour de Vincent, votre serviteur, on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même. Et ici, pas de scénario, pas d’images époustouflantes, la simple réalité, ni banale, ni extrême. Un film chiant me direz vous ? Certes, cependant, avec un point d’orgue, la descente de cette fameuse citadelle en freebord, la freeboard, le skate à six roues… Et puis, les coulisses de cette perf, avec la muscu, les stretchings, l’entrainement, le yoga, toute la préparation nécessaire à arriver à ce remarquable exploit, mais discrète performance, qu’est sa descente en freeboard.

mountain wilderness

Parti en rando, les remontées mécaniques sont fermées, il faut bien battre le fer tant qu’il est chaud, skier la neige tant qu’elle est fraîche. Et c’est après une excursion de 70 km que je rejoins le spot… Il neige abondamment, c’est une journée formidable pour trouver de la neige fraîche. Je m’équipe rapidement, j’ai mon attestation de bloggeur avec moi, justifiant ma présence sur le spot. Même si je ne gagne pas grand chose avec mon blog, autant avoir des avantages sur mon activité d’entertainment puisque je suis autoentrepreneur… Je prend l’option sans sac à dos, pour une première et sans doute seule montée sur piquemiette : ça va envoyer dans la peuf… Il y a trente centimètres de peuf, et en montant je réalise que les fortes précipitations neigeuses ne vont pas simplifier le job des opérateurs de remontées mécaniques. Et c’est un pied formidable. Incroyable de pouvoir gagner la pente grâce à ma propre énergie… Ressentir l’effort, réaliser l’effort… souffler du stress quotidien, écouter le silence de l’averse de neige, la solitude au milieu des pistes de ski, la montée est un plus grand plaisir que la descente, trop vite avalée, trop facilement gagnée. La montagne en liberté comme on l’avait oublié.

Half pipe

C’est l’arène immanquable du roller et du skate, le half pipe… En France on est plutôt mal équipé pour ce genre de rampe, il n’y en a pas beaucoup, du coup il faut se taper des bornes pour la trouver la rampe. Et une fois dessus, il faut savoir tenir ! Mon conseil, monter par le bas, en s’échauffant, c’est toujours plus cool de rentrer dans le pipe par la petite porte, et accéder au coping, la barre de slide… Perso, j’aurai adoré faire ce type d’acrobatie, mais les rampes étaient bien planquée, alors je n’ai jamais vraiment cherché non plus. En tout cas les mini rampes elles, sont pléthore en France, et il est facile d’aller se taquiner peinard sur le mouvement perpétuel, alors faites-vous plaisir !

Carnet de sortie numéro 1357

Je ne sais pas si cela fait autant de sortie mais le chiffre me plaît. Plein confinement, j’empoigne la planche avec l’attestation en poche. J’ai une heure pour rejoindre quelques spots de descente avec ma freeboard, dans un rayon d’un kilomètre autour de chez moi. Je monte sur Battant, rue de la mad… Beaucoup de monde autour de moi, un groupe de sdf sirôte de la 8.6 sans masque et avec des chiens sur le parvis de la cathédrale… Je monte la rue, pose la planche en finesse, pour ensuite balancer quelques courbes avec les bagnoles qui montent en opposition. Je leur laisse la priorité, naturellement. Tout ça sous l’œil des caméras de vidéosurveillance urbaine. Une, deux entrée de planche, je trouve de la souplesse sur le skate, de bonne augure pour augmenter la difficulté : cap sur la citadelle et la rue de la convention. Monté trop vite à pied, je suis chaud, mes hanches me rappellent à la patience. Arrivé sur le top, je rentre direct dans la pente, balance net un appui d’assurance. Les feuilles mortes éparses ont séchées, il n’y a pas de risque de dérobade intempestive. Seul mon poids m’aspire tendancieusement vers le danger, alors que j’oublie de souffler avec ce masque de foire au covid… Je connais trop bien ce spot, un jour cela me jouera des tours… Je contrôle mes arrières, la rue est vide, je suis seul avec la pente et ma board, pour atteindre l’acier d’une plaque qui me stop net. Pas assez dans l’anticipation de la trajectoire, je finirai un jour par me faire éjecter si je ne souffle pas d’avantage pour prendre la mesure de ma ligne. Plus loin, un jeune skateboardeur croise mon passage, il regarde ma planche, je regarde la sienne, je pourrai être son père, il pourrait être mon fils, on ne se dit rien, et on part skate

Blogguer aux chiottes du free-ride

Particulièrement périlleux de pouvoir blogguer avec mon free-ride… Où alors c’est ultra facile… Premièrement être honnête, règle sinéquanone pour pouvoir s’épanouir dans le blogging. Ensuite, trouver des sujets délaissés par les autres n’est pas une chose facile, mais de toute façon pourquoi faire comme les autres ? J’ai envie d’écrire, si tout le monde fait la même chose, dans l’ultra compétition du free-ride, cela devient chiant à mourir, donc autant garder sa propre ligne. Ma ligne de free downhill, de descente libre, et partager capitaliser sur mon expérience de randonneur, faisant des montées et des descentes dans ma bonne vieille ville… C’est la meilleur des choses à faire. Si j’en fais trop, cela passera en soufflé retombé très vite, si je reste timide dans ma pratique, c’est moi qui vais me lasser. Alors ce confinement tombe à point nommé pour pouvoir se remettre en question. En somme je suis un amateur discipliné ou un pro sans une thune, un touriste méthodique ou un extrémiste prudent… Mdr…

Bien chausser ces rollers

Je sais ça peut paraître con, mais lorsque je vois des rollers, lorsque j’en vois, ce qui est rare, je distingue parfois des personnes qui n’ont pas bien chaussé leurs patins… Alors, c’est facile, il suffit de prendre le temps de bien ajuster son pied dans le roller, et le tour est joué ! je sais c’est con, mais quand on voit la quantité de rollers à vendre sur le bon coin, il faut bien se poser des questions : Pourquoi les gens ne font ils pas plus de roller ? Pourquoi les associations font elles un bide dans le roller en gymnase ? Pourquoi les pratiquants n’osent ils pas plus se retrouver le dimanche pour des randonnées ? Pourquoi uniquement sur la voie verte et pas au départ de chez soi ce qui est beaucoup plus simple ? Pourquoi la société régresse-t-elle dans ces capacités à faire du roller en somme ? Tant de questions sans réponses… Auxquelles j’essaierai d’apporter des éléments de réflexion ultérieurement dans ce blog, mais pour celle et ceux qui me suivent, vous l’aurez compris, il faut avant tout avoir confiance en soi et respecter les autres usagers de la voirie… Cette première règle simple et basique est aussi évidente que bien chausser son patin… Besançon ville sinistrée du roller ? Où sont les patineurs ?

Sociabilization

Quel est cet outil que vous utilisez ? Un skate ? Ah, d’accord… Et oui, le skate brise les codes de la société, en effet, certains promènent leur chien, moi j’ai longtemps promené ma planche… Et ça marche pour s’affranchir des conventions sociales de bonjour et bienséance, il est naturel d’aborder les autres passants qui eux, voguent vers quelque chose de certainement très sérieux. Tandis que toi, tu es peinard en session avec un planchon, en street, relax, près à t’étaler sur le bitume à la vue des badauds. Le contraste est franc. Alors cette distance parfois abat des frontières et permet une franche courtoisie, un discours direct. Non, ce n’est pas du harcèlement de rue mademoiselle, je vous trouve coquette et sexy. Après tout, si les habitants d’une même ville, si malgré leurs différences, plus aucun contact n’existe alors à quoi bon vivre ensemble ? Le mieux cela reste encore en soirée, durant les sessions nocturnes auprès de vos amis co-générationnels, là s’en est même parfois relou : Oh il a un skate, vas-y fais voir !

La réalité du free-ride

Il faut bien l’admettre, les médias nous abreuvent du mythique rêve du free-ride, les skieurs au paradis, les surfeurs toujours sur des vagues splendides, les skateboardeurs au firmament des envolées les plus folles et c’est bien normal car l’individu recherche l’idéal. Certes, mais lorsque l’on s’aventure, personnellement, c’est toujours une toute autre histoire. Prenons l’exemple des sports d’hiver, comme ne le titre pas cet article du blog. Des files d’attentes interminables, partout. En voiture, aux guichets, aux remontées mécaniques, et même sur les pistes aux endroits qui bouchonnent. Une vraie dinguerie. Ensuite, il y a forcément des choses qui ne vont pas. J’entend par là, des skis trop lourds, des conditions météos pourries, une panne au télésiège, le restaurant qui n’a plus de café, etc… C’est donc toujours en quête d’un idéal, d’un rêve construit de toute pièces, d’une image élaborée pour hypnotiser les masses populaires que je vais moi aussi me rendre cet hiver en station, pour tenter de vivre cette vie. Et pour une somme modique. Je suis bien loin de la luge de mon enfance dans le verger du village, tradition à l’origine de ce comportement sportif hivernal. Hélas.

Une glisse libre

C’est arrivé dans vos rayons, après des années d’efforts intenses pour parvenir à un résultat littéraire satisfaisant l’expression du free-ride à l’écrit, et surtout la compréhension d’un éditeur qui perçoive la portée sociétale du livre, « une glisse libre » est disponible en librairie ! Beaucoup de plaisir à l’écrire donc j’imagine et j’espère que vous prendrez autant de plaisir à le lire… Un bouquin que j’ai voulu délibérément cool, pas de prise de tête, la vérité toute nue, un recueil et non pas des mémoires, mais une poésie légère, et non pas chiante, un ensemble que vous pouvez parcourir de A à Z ou simplement en survol ou hasard de vos envies pour partager ce qu’est le free-ride, libre de toute contrainte, avec la ringardise parfois, mais aussi des moments de grâce, subissant une marginalité sportive, mais jouissant d’un terrain de jeu totalement infini… Bref « toujours autant de choses à dire mais si peu de temps pour lire »… Comme le disait Jean d’Ormesson…

Le saut dans la scine-pi

C’est un secret pour personne, ce blog est nul, j’enfonce des portes ouvertes, tout les voltigeurs s’entraînent en sautant dans l’eau pour faire des rotations… C’est venu d’abord avec le wake board il me semble, à cause de la vague du bateau et de la vitesse suffisante, également en montagne grâce à la peuf, et maintenant plus personne s’en fout parce que toute la génération des 15/25 ans est capable de taper des rotations aériennes en veux tu en voilà… On ne peut omettre la remarque suivante : le nombre de personnes capables de faire des backs flip à été peut être multiplié par 100 en dix ans… De 1000 voltigeurs dans les années 2000 nous sommes sans doute passé à 100 000 aujourd’hui… (chiffres estimés) D’année en année… Il ne suffit plus de glisser, le mythe d’Icare à encore de beaux jours devant lui, moi je ne sais pas, mon cas est plus lourd, pour me faire voler il faudrait le budget de l’écurie Ferrari… Et ça donnerait peut être plus d’audience que leur grand prix d’ailleurs… Lol… Naturellement, avant de sauter, ne pas oublier de vérifier le fond qui doit être assez profond… Notez le livre de Frédéric Schifter, « jamais la même vague » histoire teintée de surf sur fond de romance… ou l’inverse…

Plouf plouf.

Le skate à t il un rôle social ?

Le skate à t il un rôle social ? Vu le prix d’une planche de skate de bonne qualité, c’est certain, nous sommes loin d’un séjour au ski ou à la mer… A moins de résider sur place pour profiter des meilleures conditions des éléments, vagues ou neige, il faut sacrement investir pour s’investir, et notons le, toujours à perte dans le free-ride… Des plaisirs onéreux… Naturellement, en ski, difficile de faire une journée à moins de 100 euros, et en surf, à peine moins cher, quoique… Et c’est sans compter sur le matos ! Des skis, un bon surf, ça va s’ajouter encore pour culminer à des tarifs prohibitifs alors qu’un skateboard coûte avec une qualité déjà honorable : 80 euros ! Ensuite, tout vous sera gratuit, les skates parks, les rues, il ne vous en coutera rien pour pouvoir s’engager dans les figures plus techniques les unes que les autres… Je peux donc l’écrire ici, le skate à bien un rôle social dans les sports de glisse, cependant, revers de la médaille, c’est aussi un sport qui blesse le plus… Contrairement au surf ou au ski… d’innombrables quartier des villes modernes ou même anciennes offrent des caractéristiques adaptées au free-ride urbain…

La liaison au sol 2

Vous le savez, nous grandissons par étape et lorsque nous sommes enfants, nous marchons à 4 pattes sur le sol. Les chutes sont régulières lorsque l’on apprend à marcher et nous bébés, avions la chance de nous relever sans bobo. Ensuite, la liaison avec le sol nous délaisse et nous quitte, l’inné cède sa place à l’acquis, et le confort de nos quotidien nous montre souvent à quel point il est saugrenu de s’asseoir par terre, et encore plus de s’en relever sans les mains ! (sans les mains ?) Oui, se relever du sol, depuis la position assise vers l’avant sans utiliser ces mains… C’est ce qui s’appelle l’acquis. Cela s’acquiert, et garder avec les années cette souplesse dans des postures ponctuelles du quotidien est un signe d’aisance qui vous fera marrer quand vous essaierez, en tout cas je l’espère. N’oubliez pas de boire de l’eau…

Qu’est ce qu’un rideur

Un rideur, qu’est-ce que c’est ? Un touriste, un chargeur, traine savate, jibber, rouleur du dimanche, base-jumper, frimeur de salle de bain, top-model, minet des bac à sable, Eddy Aikau, tartine à monoï, spécialiste du hors-piste, nanti du sport pro, cultifié de sa jeunesse, chanteur d’opérette de la glisse, crispé des fortes pentes, cascadeur, bourgeois de la Rtt, privilégié de l’emploi, masturbateur de cerveau, suicidaire du quotidien, mannequin à fitness, back-flippeur de l’espace, crooner d’histoires, maçon du vide, dormeur à rider debout, poète de la glisse, cuisinier à mythomanie, adepte du sado masochisme, waterman, spécialiste des salles d’attente, technicien de l’enfer, machine à émotion, castor junior, rédacteur de narration sportive, feignasse de pistes, maître nageur de verre d’eau, vantard de comptoir, humble voltigeur, casse-couille man, tournicoteur d’idée, créatif de son propre compte en banque, voyageur moderne, polyglotte international d’anglais, chef de partie des glissages, candidat au décès, pisteur de dâmes, dameur de piste, pameur de diste, disteur de pâme, crouillot de minuit, adepte de la météo, adrénaline addict, chantre de la jeunesse, icare du cash-flow, Kurt Cobain des jam sessions, oracle du déplacement, noyé de la goutte d’eau qui fait déborder le vase, pape des marques à sponsors, chercheur en médecine, collecteur de contraventions, nageur d’eau douce, libre styleur, cavalier de l’impossible, guide du banal, skieur, skateur, surfeur, bmxeur, un être Humain moderne…

L’anniversaire du blog

Et oui, cela fait depuis 2019 que le blog de freedownhill est alimenté par votre serviteur… Créativité, sortie free ride, de ski, de surf (un peu), de skate (beaucoup) et de roller en descente… Alors comme tous les anniversaires, on se demande si on a fait des erreurs, ou si on atteindra ces projets… Mais déjà les crises à répétitions frappent à la porte ; Le covid, la sécheresse, la domination des sports business, le manque de reconnaissance du blog, la survie du projet est mise à mal… Donc l’avenir de ce superbe support qu’est le blog va passer par la recherche de soutien économique pour permettre sa survie, afin de continuer ce travail quasi hebdomadaire de synthèse, d’analyse et de restitution du freedownhill, la descente en liberté… Après tout, je vous lâche une info, avec 17000 followers, il faut quand même que l’aventure continue…

Aminogramme

Qu’est ce donc ? L’aminogramme correspond à la quantité de chaque acide aminé contenu dans une poudre de supplémentation nutritionnelle pour le sport. Vous le savez, la pyramide des besoins nutritionnels se constitue en sa base de sucre lents, de protéines, puis d’acide gras, autrement dit lipides, dans l’ordre décroissant de quantité de besoin. Personnellement, je trouvai important de vous restituer mon expérience d’usager des aminogrammes, puisque ces produits peuvent paraître compliqué, alors simplifions les choses. Il n’existe que deux grandes familles ; avant le sport ou après le sport. Et on le remarque dans le tableau ci joins où je détail la quantité mentionnée de chaque acide aminé. Naturellement, chaque marque à sa propre recette ce qui fait varier les dosages. Cependant, ces produits bien utilisés vont avoir un effet semblable à de la drogue, puisque vous ressentirez le bien être des endorphines libérées après le sport, accentuées par l’aminogramme. Attention, seul recommandation, ne jamais mélanger avec de l’alcool les compléments nutritionnels… En plus ces produits sont super bon et se cuisinent comme des pâtes à gâteaux, chaud en hiver ou froid en été…

Confort zone

On en parle toujours abondamment dans d’innombrables circonstances sans jamais analyser ce qu’est la zone de confort, traduite ici par assurance. Votre assurance en roller par exemple, provient de plusieurs paramètres : l’état de votre matériel, la météo, le lieu, votre physiologie de sportif, l’entourage des amis ou des inconnus, votre but, une démarche… La constitution de l’ensemble des paramètres cités ici, sont votre assurance. La zone ; c’est trop péjoratif, le confort ; c’est trop satisfaisant. Par exemple, lorsque tout change, les rollers, le lieu, la nutrition, l’entourage d’inconnus peu bienveillants, le but de briller et une démarche compétitrice, c’est courir à la catastrophe car votre assurance est noyée… C’est compliqué tout cela, non ? Alors restons dans la zone de confort… Ici une vidéo shootée à Brighton sur Dyke street… Mon dilemme actuel, la fin de vie des FSK en 320 mm pour utiliser un nouveau patin, moins performant… Donc plus dangereux ? Pas tout à fait car justement, l’insatisfaction pousse à apprendre de nouveau… La suite au prochain épisode !

Discrète performance en Freeboard

Lorsque je regarde en arrière, j’ai la chance d’avoir pu un jour descendre cette route en intégrale, il faisait beau, c’était un jour banal, et après avoir augmenté ma zone de confort de tronçons en tronçons, j’ai finalement réuni l’ensemble sur un seul segment. Depuis la porte St Etienne, jusqu’à la place Victor Hugo. Une putain de perf’ dont je reste encore humble aujourd’hui devant la difficulté à la reproduire. Enfin, c’était il y a longtemps, automne 2014…

L’originalité

De nos jours tout est mesuré, chronométré, volumisé, étalonné, toisé, estimé, jalonné, pesé, quantifié, qualifié, répertorié, archivé, comptabilisé, professionnalisé, étiqueté, dimensionné, fiscalisé, naré, protégé, code-barrisé, décrypté, légiféré, réglementé, structuré, prévisionné, cadré, cadastré, limité, nuancé, barré, scanné, emballé, filmé, codifié, palletisé, transporté, acheminé, normalisé, temporisé, casté, politisé, représenté, discourisé, analysé, économisé, interprété, manipulé, simplifié, éduqué, coaché, enseigné, marketé, fixé, assuré, appréhendé, décliné, segmenté, cotisé, imposé, épargné, emprunté, compartimenté, extrapolé, interpellé, inter-pratiqué, gouverné, fluidifié, dirigé, orienté, rationalisé, complexifié, compétitionné monnétisé, argentisé, spéculé, optimisé, transactionné, précisé, expliqué, cadré, rentabilisé, chroniqué, télévisé, médiatisé, sensualisé, suggestivé, dénudé, pornographié, déshabillé, facilité, rédactionné, potentialisé, cinématographié, interchangeabilisé, journalisé, accessibilisé, importé, exporté, marchandisé, proposé, inifugé, alarmisé, sécurisé, préparé, anticipé, stocké, répertorié, informatisé, hyperconnecté, logicielisé, big-datasé, méthodisé, contractualisé, placé, fliqué, agencé, architecturé, hypnotisé, adjectivé, psychiatrisé, diagnostiqué, mécanisé, mécanisé, mécanisé, stop : C’est pas pratiquable… Comment garder son identité, son originalité dans ce monde conformiste ? Même dans les snow-parks, tout le monde est pareil… Une véritable quête pour les meilleurs free-styleurs… Le seul véritable exploit, ne pas faire comme les autres ?

La liaison au sol

En étant ni sur neige, ni à l’eau, la glisse urbaine vous fait parfois payer le prix fort lorsqu’il s’agit de chuter… Pour les plus acrobates, ou les plus apeurés, le casque est conseillé, évidemment, cependant, une autre tendance se dessine. En mode rando ou cruising, une simple paire de pad, protèges poignets est amplement suffisante. En cas de contact au sol, en effet, les mains du pratiquant amortissent la chute, donc mieux vaut être préparé à ce contact, pour pouvoir atterrir en douceur sur le bitume… Ensuite, ajouter des protèges genoux, coudes, hanches, pourra vous redonner confiance éventuellement, mais les blessures arrivent surtout lorsque l’on ne sait pas où l’on va, et comment l’on se déplace. D’autre part, l’entretien du matériel, servira également de fusible pour se protéger, à condition que le matériel soit de bonne tenue, suivi et compris lors de sa maintenance par le pratiquant… Rien n’est plus dur que la pierre pour de la chaire… Alors les roues, les chassis, les planches, les bushings sont là pour prendre à la place du corps… Et ainsi comprendre sa propre évolution. Aujourd’hui pour la littérature, je vous invite à tenir votre propre carnet de sortie, méthode héritée du professeur Saillant. Je profite de ce topic pour saluer ici son influence sur mon free-ride…

Blog & Politic

Et bien non, le blog n’est pas engagé politiquement, contrairement à tant d’autres sportifs qui s’affichent avec des politiques, ce ne sera pas le cas ici, à moins que certains écologistes repèrent le bon sens développé ici par votre humble serviteur… Je ne suis pas écolo, mais il faut bien reconnaître que ma pratique se fond à merveille dans un mode de préservation de l’environnement. De toute façon, il suffit de prendre la place de la voiture et vous avez tout bon ! Bannissez moi cette automobile de vos loisirs et vous n’en serez que plus heureux, indépendant de cette drogue qu’est le pétrole. Retrouvez vos sensations simple et heureuse d’un déplacement à vélo, vélo tradi et non pas électrique… Enfin ça devient lourd là on s’éloigne du skate…

Mythologic

Le rite de passage, le jeu antique rituel, comme une épreuve pour démontrer quelque chose, la tradition du voyage exacerbant la glisse, alors que nous faisons des centaines de milliers de kilomètre pour à peine une centaine de mètres hors norme… remettre en cause le déplacement… Aller où ? Prendre l’avion pour être bourré à Ibiza ? Toujours chercher à se déplacer pour atteindre l’essence même du déplacement, et pourtant nous savons tous pertinemment que ce déplacement est inutile, paradoxal ou incohérent voir corrompu tout simplement. Le free-ride ou l’art de se déplacer en glissant symbolise-t-il quelque chose ? Est ce une religion ? Un mythe ? La fuite de l’humanité vers un hypothétique ailleurs, vers un monde meilleur, alors que les meilleures sessions se font toujours au départ de son domicile. On ne montre toujours que les éblouissantes prouesses de certains rideurs, alors que vivre normalement et rider là où l’on est, en s’adaptant est beaucoup plus admirable, plus simple. Un voyage de milliers de kilomètre commence toujours par un pas. Confucius ou Lao Tseu ? Comment ne pas comparer le free-ride à la mythologie antique… D’ailleurs, narrer nos exploits frôle souvent le mythe, plutôt que l’objectivité réaliste…

La recherche

Chercher des infos, des gens, des formules mathématiques de crédit, des prix bas, des meubles adaptés, des fringues, des articles, du pain, de l’argent, un meilleur job, un nouveau job, plusieurs job, chercher encore un animal domestique, chercher de l’or, chercher le bon rayon dans l’hypermarché, chercher une poubelle, chercher du pétrole, chercher une traduction, chercher à comprendre, chercher une adresse, chercher son GPS, chercher la connexion, chercher le code, chercher le mot de passe, chercher une connerie drôle à te raconter, chercher la bonne courbe…

Ni tourist ni pro

Qu’il est bon de ne pas être prisonnier d’un job de sportif pro… Pas d’objectif de résultat, pas de problème de compétition, la pratique quand on veut, le bonheur quoi… Et en revanche, pratiquer comme un semi-pro, confère des aptitudes athlétique qui sont utiles au quotidien pour une multitude de tâches dédiées au travail, travail fondamental car il permet de garder le contact avec la réalité, et offre ainsi toute la valeur de la glisse comme une récréation… Nampa chantait (traduit) « rider dans la rue tout les jours) c’est une énorme connerie… Rien de tel qu’une session de temps en temps pour garder la forme, avec un entraînement régulier et un job à trois quart de temps… C’est la liberté moderne… A noter le livre de Guillaume Barucq, « surf therapy »…

La courbe

Toute nos vies ne sont faites que de courbes, mathématiques, géométriques, elles sont partout. L’alternance des saisons, le rythme de sommeil et d’activité, la température du jour et de la nuit, l’humeur cyclothymique, L’alternance de la pluie et du soleil, les changements de température du corps entre chaud et froid, la forme des vagues, les dessins de congères de neige, le balancement de la queue des félins, le vol des oiseaux, les cycles lunaires, l’ondulation du vent, le relief des campagnes, le brouhaha de la foule, la vibration des branches d’arbres, l’oscillation dorsale des baleines, les cycles de fertilité d’une femme ou de virilité d’un homme, les battements du cœur…